Ce mercredi, neuf véhicules non homologués, saisis par la police nationale et municipale, ont été détruits dans une zone industrielle, à Écouflant. L’objectif : lutter contre le phénomène de « rodéos » urbains.
Neuf véhicules non homologués, comprenant moto-cross, pocket bikes et quads, ont été détruits, mercredi 26 juillet, à Écouflant. Ces engins, retrouvés ces 24 derniers mois, auraient servi pour des « rodéos » urbains, des courses dangereuses sur la voie publique. Les propriétaires n’étant pas été identifiés, ces véhicules n’ont pas fait l’objet d’une procédure judiciaire. Leur destruction a été ordonnée par l’administration.
74 caméras de surveillance
« Le bruit d’une moto, c’est 300 personnes dérangées », comptabilise Jeanne Behre-Robinson, adjointe au maire chargée de la sécurité et de la tranquillité publique. Pour lutter contre les plaintes répétitives dues aux nuisances sonores dans les quartiers de la ville, des caméras de surveillance ont été installées depuis novembre 2015.
« C’est un élément d’enquête supplémentaire qui rend plus facile l’identification des propriétaires », reconnaît le directeur départemental adjoint à la Sécurité publique, Arnaud Desjardins, également commissaire divisionnaire de police.
Aujourd’hui, la ville a installé 74 caméras de surveillance.
La procédure de destruction
Les véhicules voués à la destruction ont été laissés à l’abandon, saisis lors de délits routiers comme les rodéos, ou ont fait l’objet de vols dont le propriétaire n’a pas été retrouvé.
Sous réserve d’un délai de 10 jours, la justice peut ordonner la destruction du véhicule non homologué.
« Le parquet ne reconnaît pas seulement la nuisance sonore, mais aussi la mise en danger d’autrui », remarque Jeanne Behre-Robinson.