À Aix, @promenade_anges est représentée par son ex-presidente Émilie Petitjean et son successeur, Yassine Bourrouais. L’avocat, Me Julien Darras, va rappeler le préjudice financier (près de 10.000€) et d’image subi par l’association.
Attentat de Nice: l’ex porte parole de “ Promenade des Anges” condamné en appel à de la prison ferme
Le 30 janvier dernier, Vincent Delhomel a répondu en appel de détournement de fonds et d’escroquerie au détriment de l’association qu’il avait co-fondée. Il est condamné ce mardi 20 février à 18 mois de prison dont un an ferme.
Publié le 20/02/2018 à 09:59 Mis à jour le 20/02/2018 à 14:30
Vincent Delhomel devra aussi verser pour dommages etintérêts matériels à l’association Promenades des anges : 6.778 € pour dommages matériels et 10.000 € pour préjudice moral. Son maintien en détention est confirmé aussi.
En détention depuis, il avait été rejugé le 30 janvier dernier et le jugement mis en délibéré à ce mardi. En première instance à Nice, il avait déjà écopé d’une peine de 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.
Présenté comme « un escroc et un voyou » par l’avocat de l’association, M. Delhomel avait été esquissé comme « quelqu’un de fragile » par son défenseur, qui avait critiqué
la stratégie du parquet faisant de lui un « bouc-émissaire ».
Retour sur l’affaire et l’audience du 30 janvier dernier :
L’audience a eu lieu le 30 janvier dernier. Le co-fondateur et ex porte-parole de l’association Promenade des Anges, créée après l’attentat terroriste de Nice sur la Promenade des Anglais, devait répondre d’abus de confiance et escroquerie.
L’avocat général, pour qui la culpabilité de Vincent Delhomel ne fait aucun doute, avait surpris avec de lourdes réquisitions : 5 ans de prison dont un an avec sursis.
Le 11 octobre 2017, en première instance, à l’issue d’un procès reporté à deux reprises, Vincent Delhomel avait été reconnu coupable du détournement de 9.679€ des caisses de l’association. Il avait été condamné à 18 mois de prison dont un an ferme, mais aussi 5.000 euros pour l’association au titre du préjudice moral, et 2.000 euros de frais de justice. Il avait été conduit en prison. Il saura le 20 février si sa peine est alourdie ou pas.