Attentats 14 juillet : la ville de Nice défendra son statut de victime devant la Cour de cassation
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a donné raison au parquet antiterroriste : la Cour a décidé que la ville de Nice ne pouvait se constituer partie civile dans l’affaire de l’attentat du 14 juillet 2016. La ville a choisi de se pourvoir en cassation.
Publié le 06/02/2018 à 12:02
Une surprise pour la ville de Nice
Pour l’avocat de la ville de Nice, Philippe Blanchetier, il s’agit d’une décision « surprenante, juridiquement contestable et moralement infondée« . « Je ne comprends pas l’acharnement du ministère public à vouloir écarter la collectivité du procès. (…) Le maire, Christian Estrosi, considère que la ville de Nice est bien aussi une victime de cet attentat et continuera à faire en sorte que ce préjudice soit reconnu. »
Selon le ministère public, ce n’est pas les dommages causés par le camion lors de l’attentat qui posent problème dans l’information judiciaire, mais bien la question du « préjudice moral« . La commune mettait principalement en avant « l’atteinte à l’attractivité de la ville« , ce qui ne peut être « juridiquement reconnu », selon le parquet général.