Au Havre, 90 voitures à la fourrière pour la parade des Géants : des automobilistes en colère

Pour eux la fête a été très largement gâchée. Afin d’assurer la sécurité le long des parcours des Géants de Royal de Luxe au Havre (Seine-Maritime), près de 8 000 places de stationnement ont été interdites dans le centre-ville.

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90 voitures enlevées

Mais pour certains riverains, la différence entre une place disponible et une interdite n’était pas évidente à cerner. La fourrière automobile de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, a tourné à plein régime. Durant les jours précédents l’événement culturel, la fourrière a enlevé « 90 véhicules », précisent les services de la Ville contactés par Normandie-actu.

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Les Géants suivis en direct par notre rédaction
Revivez la première journée du défilé des Géants de Royal de Luxe, au Havre. La rédaction de Normandie-actu était mobilisée, vendredi 7 juillet, pour vous faire vivre l’événement en direct ! La parade est également à suivre samedi 8 et dimanche 9 juillet !

« C’est moins que lors du passage du Tour de France en 2015 », insiste le service presse. Le carnage semble avoir été évité puisque « les agents de la police municipale ont été mobilisés pour appeler toute la semaine des riverains pour leur demander de retirer leur véhicule ».

« Il n’y avait pas de panneaux »

Mais l’argument est difficile à entendre pour ceux dont la voiture a été emmenée à la fourrière. Damien, habite une rue perpendiculaire à la rue Paul-Doumer. Sa voiture a été prise pour cible, vendredi 7 juillet 2017 :

Je me suis garé la veille au soir. Il n’y avait pas de panneaux pour indiquer que l’emplacement était interdit. Nous étions deux dans la même rue à nous faire enlever nos voitures, au même moment.

Damien n’a pas été le seul à protester. « On a eu plusieurs personnes qui sont venues se plaindre », confie la fourrière automobile Philippe SA. Damien a dû payer 125 euros de gardiennage et une amende lui sera envoyée par courrier.

Le Havrais ne compte pas en rester là. Il souhaite déposer un recours. « Depuis, dans ma rue, ils ont mis des panneaux bien en évidence », peste l’automobiliste malheureux.