Avec plus de 10 millions de musulmans sur son territoire, la France a basculé !
Cette déclaration fracassante, sur Radio France Maghreb 2, n’émane ni des LR, ni du RN, ni de la « fachosphère », mais de Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Erdoğan : « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. […] plus de six millions de Français d’origine algérienne […] plus de 3,5 millions de Français d’origine marocaine […] huit cent mille d’origine turque, huit cent mille d’origine tunisienne. On est même à plus de dix millions. Aujourd’hui, on ne peut pas nous sous-évaluer […]. » Il y a peu, interviewée sur la chaîne hongroise Ma reggel (« Ce matin », en français), Nikoletta Incze, chercheuse au Center for Study of Political Islam, s’appuyant sur une étude de Harvard, annonçait un seuil au-delà duquel l’islamisation d’un pays devenait irréversible.
« Des chiffres difficilement vérifiables », interrompt vivement un journaliste, fort embarrassé qu’un Franco-Turc affiche la réalité que constatent la majorité des Français. Il n’y croit pas ? [Qu’il descende] « dans les rues de Paris » et [regarde] « le ratio ». Il est vrai que « se confronter au terrain pollue », comme disait Christophe Barbier…
Dix millions ! Et encore Ahmet Ogras ne parle que des Français d’origine africaine. Quid de ceux originaires du Proche-Orient ou des Balkans ? En, outre, combien d’étrangers musulmans, de migrants clandestins en attente de leur statut et de Français convertis ? « Qu’importe » et tant mieux, pourrait rétorquer l’affable Turc, puisqu’être musulman confère « une valeur ajoutée »…
C’est bien simple, à l’entendre, ce sont les musulmans « qui ont fait la France ». L’économie ? « Faite par les musulmans. » Le métro, les autoroutes, le TGV ? « Construits par les musulmans ».
Le terrorisme islamiste ? On ne va pas faire tout un foin pour « 2, 3 terroristes […] qui ne sont absolument pas un produit du culte musulman mais un produit de la société française ». Jamais ils ne sont passés par la « case mosquée reconnue par le CFCM » ni de « mosquée » tout court. En revanche, ils ont été « éduqués par des assistantes sociales et des familles d’accueil »[françaises].
On en est là. À entendre l’Histoire de France falsifiée, caviardée, ou des mensonges plus gros que des maisons. Car qui a adopté un texte, en avril 2017, pour lutter contre les discours radicaux dans les mosquées, si ce n’est le CFCM lui-même ? Les Français non musulmans, les mécréants, responsables du terrorisme islamiste : on aura tout entendu !
Ainsi, quand, en France, le « processus d’islamisation » ne se heurte pas aux résistances qu’il devrait « normalement » rencontrer, une chaîne hongroise donne la parole à une intellectuelle du CSPI qui ne mâche pas ses mots. Une fois « saturées en nombre » (de musulmans), les sociétés envahies « basculent complètement » en sociétés islamiques. Mais, chez nous, les médias préfèrent inviter la savante Rokhaya Diallo qui affirme qu’« aucun pays européen n’a perdu sa culture du fait de l’arrivée massive de migrants ». L’islam étant la troisième religion par ordre d’apparition n’a, évidemment, jamais soumis des terres qui, avant lui, pratiquaient les autres cultes…
10 millions de musulmans – venus uniquement du Maghreb et de Turquie – représentent 14,75 % des 67.795.000 Français. Azouz Begag, en 2016, avançait le chiffre de 15 à 20 millions, soit entre 22 et 29 %. Le seuil fatidique du « processus d’islamisation », annoncé par Nikoletta Incze ? 16 %. Nous avons donc « basculé » depuis longtemps…
Caroline Artus
Ancien chef d’entreprise