Si la fourrière se fait plus discrète ces dernières semaines, les enlèvements en 2017 ont été conséquents l’année dernière. 496 véhicules ont été enlevés pour des stationnements gênants.
Les voitures stationnaient sur des espaces livraisons (170), gênants (149), passages piétons (22), bus (82), trottoirs (32), abusif (25) et handicapés (14) et deux sur des espaces taxi ou en double file.
Un bilan en augmentation par rapport à l’année précédente contrairement à celui des contraventions qui est passée de 37 642 en 2016 à 28 120 en 2017. 16 493 procès-verbaux ont été dressés pour des stationnements en zones réglementées horodateurs et 3 003 sur les arrêts minutes et 7 670 pour des stationnements gênants. Des chiffres qui, tous les ans quand ils sont dévoilés, montrent à quel point l’incivisme des Bastiais peut être grand quand il s’agit de se garer en ville.
Un radar sur le boulevard
Des statistiques que Jean-Louis Milani, adjoint au maire délégué à la circulation et aux services à la population et à la prévention, commente volontiers : » Tout cela démontre encore une fois que les Bastiais font preuve d’un incivisme grandissant. Nous n’avons pas une politique volontairement répressive. Mais nos policiers ne font que réaliser leur travail. D’autant qu’au niveau des agents de police municipaux, nous sommes au-dessous des normes nationales. Il y a 24 agents à Bastia, là où nous devrions en avoir au moins 43. Si ces comportements disparaissaient, nous n’aurions pas de PV établis. Il faut faire évoluer les mentalités. Les Bastiais doivent apprendre à se servir des parkings relais à divers endroits de la ville pour entrer dans le centre. »
Pour l’adjoint au maire, la solution viendra sans doute du train « qui offre de plus en plus de parkings relais à l’extérieur et fait arriver les personnes en centre-ville ». Malgré cela, la police municipale va poursuivre ses efforts en 2018 pour mettre fin à » ces comportements dangereux comme le stationnement à contresens, ce qui est interdit par le Code de la route et verbalisé. »
Les services de la ville réfléchissent aussi à l’installation ponctuelle d’un radar sur le boulevard pour limiter la vitesse excessive. Enfin, en 2017 les policiers municipaux ont dressé 53 PV pour des nuisances sonores et 2 pour des dépôts d’ordures sur la voie publique.