Boulay-Moselle | Société Épaves de voiture : « Ça devenait un fléau pour la ville »
Durcir le ton. Et toucher au portefeuille. En avril dernier, lorsque la ville de Boulay-Moselle signe une convention pour la création d’un service de fourrière avec le garage Willaume, situé à Boucheporn, c’est parce que la situation l’exige. Les voitures épaves se multiplient au sein de la localité qui compte dans les 5 600 habitants. Notamment au centre-ville alors que les places de stationnement se font déjà rares.
Au printemps dernier, dans un périmètre assez restreint, ce sont vingt véhicules abandonnés qui sont recensés. Suffisamment que la municipalité décide d’y mettre un holà en tapant du poing sur la table. « Ça devenait un véritable fléau. Et mis à part des contraventions pour stationnement abusif, on ne pouvait pas faire grand-chose », reconnaît Emmanuel Lemoine, chef de la police municipale boulageoise.