Imaginé en 2014 le projet est arrivé à terme. Les informations recueillies sont conservées deux semaines et partagées avec la gendarmerie.
Lancé en deux tranches, le projet d’installation de vidéoprotection est maintenant bouclé. « Le système a été inauguré fin juillet 2015 et a permis, dès le mois suivant, d’élucider une affaire », se souvient Gérard Marcalbert, conseiller référent à la sécurité.
Ces dispositifs sont installés en entrée de ville avec des caméras qui peuvent filmer les véhicules et lire les plaques d’immatriculation. « Ces caméras couplées aux radars pédagogiques d’indication de vitesse ne donnent pas lieu à une quelconque verbalisation. Ce n’est pas l’objectif, précise le conseiller. Par contre, elles permettent, le cas échéant de pouvoir retrouver une voiture recherchée dans le cadre d’une affaire »,complète Gérard Marcalbert.
Pourquoi 26 caméras ?
Le système de vidéoprotection a fait suite à un diagnostic effectué par les référents sécurité de la gendarmerie. Dans le rapport figuraient des propositions. « Celles-ci ont été validées par la préfecture et par la commune pour aboutir au réseau complet mis en place. Elles sont reliées à un système d’enregistrements de données qui sont conservées quinze jours. En plus de ce stockage, deux écrans de visualisation et de contrôle sont installés. L’un à la police municipale, l’autre à la gendarmerie. Il ne s’agit nullement d’un Centre supervisation urbain (CSU) qui nécessite la présence d’agents derrière les écrans »,détaille Michel Courtel, chef du service de la police municipale.
Une convention avec la gendarmerie
Carnac est la première commune dans le département à avoir signé une convention de partage de ces informations avec la gendarmerie. « Si du côté de la police municipale environ 600 heures par an sont consacrées à surveiller les zones par écran interposé, les heures d’utilisation de ces moyens par la gendarmerie ne sont pas connues, indique le conseiller. L’an passé, 13 réquisitions d’images ont été ordonnées contre 17 en 2016. 12 procédures ont abouti grâce à l’exploitation des images en 2017 », souligne Gérard Marcalbert.