Caussade : près de 20 cambriolages et une facture de dégâts frisant les 40 000 €
Écoles, lycée, centre de loisirs, police municipale, club-house du rugby, celui du foot, du tennis également, le club de quad, quelques entreprises et deux particuliers sans oublier la gare SNCF… Le montant des dégâts de cette série de cambriolages ayant mis à rude épreuve la commune de Caussade frise les 40 000 euros.
Un gilet par balle volé à la police municipale
À la barre deux des quatre délinquants mis en examen dans cette affaire n’en mènent pas large. Aurélien B., un Caussadais de 22 ans, sans emploi, ni qualification et son comparse, Nabil A., même âge, ayant aujourd’hui un emploi, sont bien incapables d’expliquer leur geste. Des faits commis en à peine quinze jours qui ont mis en 2016 sur les dents les gendarmes caussadais. «C’est Sacha (le prénom a été modifié) qui nous entraînait, lâche Ali aujourd’hui préparateur de commande dans une grande enseigne. «Il est pourtant mineur!», lui rétorque la présidente Nelly Emin. «Et cela vous a rapporté quoi?» «Pas grand-chose que des ennuis d’autant qu’à l’époque mes parents m’avaient mis dehors en raison de mes mauvaises fréquentations», poursuit Ali. «Cela n’excuse pas tout, les télés, la hi-fi, etc. volés vous en faisiez quoi», insiste la juge. «C’est Sacha qui avait les contacts pour revendre», lâche Aurélien. «Et le gilet par balle volée après avoir fracturé les locaux de la police municipale, c’est pourquoi faire?», enchaîne la magistrate. «C’est Sacha…», répondent de concert les deux délinquants. Sur le rang des parties civiles, Me Laurent Mascaras s’interroge sur le «ratio» entre le montant considérable des «dégradations commises» et la «maigreur du butin». Le préjudice pour la seule ville de Caussade s’élève à plus de 36 000 €, et frise les 40 000 € avec les cambriolages de la gare, les tentatives de vols de véhicules de particulier et ceux de Caussade Semences. «On se demande bien ce qui s’est passé dans leurs têtes», plaide l’avocat de la commune. «Rien que pour Aurélien B., ce sont 17 faits, poursuit le substitut Philippe Clarissou notant que celui-ci est encore sous le coup d’une mesure de suivi pour des faits similaires. Il requiert 2 ans dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve (SME), 12 mois SME contre Nabil, et 6 mois SME pour l’absent, Yohan P. avec pour tous les trois l’obligation d’indemniser les parties civiles.
À la défense, Me Rafaël Mattar plaide la relaxe pour certains faits, son client niant avoir participé aux cambriolages de son club de foot et du centre de loisirs. Longuement, son confrère Me Luc Fiorina évoque la jeunesse «difficile» d’Aurélien, victime de violences familiales. Seulement en début de soirée, le tribunal a fini par livrer son verdict totalement conforme aux réquisitions.
Faits et gestes
Grisolles> Elle escroque 70 000 € à son employeur. Absente à l’audience, une ex-secrétaire d’une société spécialisée dans le négoce de céréales à Grisolles, est jugée pour escroquerie, abus de confiance et vol. Les faits datent de plus de quatre ans et ont fait l’objet d’une longue information judiciaire. C’est en découvrant des anomalies sur des facturations que la société découvre le pot aux roses en 2015. La secrétaire qui gère les comptes clients, le stock et la caisse a, en effet, falsifié de nombreux chèques de clients qu’elle a endossés sur son compte. «La somme du préjudice dépasse les 58 000 €», indique la présidente Emin. À cela, la salariée a également fait main basse sur une carte bancaire de la société dont elle se sert et une carte de carburant. L’avocat de la partie civile, venu de Bayonne, confirme que la prévenue a été licenciée sans indemnité. Il demande le remboursement des sommes indûment prises à son client. «Le montant total frise les 70 000 €», poursuit le substitut requérant 18 mois SME. L’avocate de la défense évoque une «famille modeste dans la difficulté». Pas de quoi attendrir le tribunal qui condamne l’indélicate secrétaire aux réquisitions et l’obligation de rembourser son ex-employeur.
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