Au deuxième semestre – si le dossier avance favorablement – la Ville devrait posséder 30 caméras de vidéosurveillance.
À l’unanimité, le conseil municipal a voté la poursuite du plan de rénovation de son parc et son extension. Cinq nouvelles caméras HD 1080p devraient être installées : deux dans le parc Notre-Dame (voie nouvelle), une à proximité de l’espace aquatique, une avenue Jean-Jaurès et la dernière dans la zone l’Univers. « On souhaite combler les points noirs et que la ville soit bien protégée, notamment à ses entrées et sorties », explique Emmanuel Liévin, directeur de cabinet du maire.
5 nouvelles et 5 en remplacement
En parallèle, l’installation de cinq autres, aussi en HD 1080, est programmée en remplacement de modèles analogiques (IP). Au total, le coût est estimé à 120 000 euros, dont 54 167 de subvention au titre du fonds interministériel de prévention et de la délinquance. Le reste, à charge de la Ville, devrait s’établir à 75 833 euros.
Depuis 2007, la Ville a souhaité s’équiper pour la sécurité des personnes et des biens, la protection des bâtiments publics et leurs abords, mais aussi la régulation du trafic routier.
« Vingt-cinq caméras ont été implantées sur l’ensemble de l’agglomération chaunoise en trois phases successives entre 2007 et 2011, dont 23 caméras extérieures avec dôme assurant une vision à 360º et le masquage des parties privatives afin de respecter les libertés individuelles », a rappelé dernièrement Jean-Pierre Liefhoogue, adjoint aux Travaux et l’Urbanisme. Le système d’exploitation, installé au sein du service de la police municipale, permet de visionner les images et de les relire. Des images enregistrées qui ne peuvent pas être conservées plus de dix jours.
Elles sont à disposition des forces de l’ordre sur réquisition judiciaire. En 2016, 112 demandes de relecture ont été faites et 86 copies réalisées, contre respectivement 84 et 40 pour 2015. Une hausse due notamment au don par la Ville d’un ordinateur aux gendarmes.
Cet outil, certains remettent en doute son efficacité notamment lors de vols de voiture non résolus, parfois à proximité d’une caméra.
Problème de lumière, de couverture de l’image et d’effectif pour la détection, des difficultés d’exploitation sont aussi présentes. Cela peut venir aussi « d’un cadre espace-temps restreint », souligne le lieutenant Raphaël Ohanian, commandant la communauté de brigades Chauny – La Fère. « C’est difficile de déterminer l’efficacité du dispositif, mais il nous permet de voir parfois des plaques d’immatriculation de voitures recherchées […]. C’est un outil supplémentaire qui ne se soustrait pas à la procédure habituelle. C’est un plus[…] ! Nous sommes contents d’avoir ce réseau-là sur Chauny. »