JUSTICE. Un délinquant de 19 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Montpellier début août pour avoir outragé, menacé de mort et s’être rebellé contre trois policiers de municipaux de Clermont l’Hérault, début juillet et pour avoir insulté et menacé un gendarme. Il était également poursuivi pour plusieurs cambriolages.
Déjà défavorablement connu des services de police et de gendarmerie, il était en détention préventive depuis le 9 juillet dernier. À l’issue du procès, il a écopé de 10 mois de prison dont 5 mois ferme, d’une mise à l’épreuve pendant 2 ans et d’une interdiction de territoire sur la commune de Clermont l’Hérault pendant 2 ans. En outre, il devra verser 300 € de dommages et intérêts à chacun de trois policiers municipaux et au gendarme victimes des violences, auxquels s’ajoutent les frais au titre de l’article 475 du code de procédure pénale, soit 600 € supplémentaires.
« Sanction juste et adaptée »
Ce dimanche, Jean-Michel Weiss, le secrétaire général de la Fédération Autonome de la police municipale Hérault-Gard -FAPM 34-30- représentant les policiers municipaux, « cette sanction est jugée juste et adaptée. Les décisions de justice doivent être exemplaires et doivent dissuader les auteurs de tels faits à bafouer l’autorité publique, que représentent les agents sur le terrain. Cette décision est conforme à nos attentes ».
Jean-Michel Weiss ajoute que, « La FAPM 34-30 apporte son soutien aux agents municipaux trop régulièrement victimes de tels actes. Cette affaire démontre que les fonctionnaires territoriaux de la filière police municipale sont aussi particulièrement exposés à la violence de certains individus. Plus que jamais, la Fédération autonome de la fonction publique territoriale attend le soutien des employeurs territoriaux et dans cette procédure judiciaire remercie le maire de Clermont-l’Hérault pour son soutien et sa présence à l’audience ».
Le jeune condamné peut faire appel de ce jugement.