Le bilan de la collision entre un autocar scolaire et un train régional au passage à niveau de Millas s’est alourdi à six morts, ce lundi 18 décembre, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales. L’accident, survenu jeudi dernier, a fait également dix-huit blessés dont la conductrice du car. Pour cinq collégiens, le pronostic vital était toujours engagé ce lundi soir.
L’un des enfants grièvement blessés dans l’accident n’a pas survécu. Le bilan de la collision entre un autocar scolaire et un train régional au passage à niveau de Millas s’est alourdi, ce lundi 18 décembre, à six morts, selon la préfecture des Pyrénées-Orientales. L’accident, survenu jeudi dernier, le 14 décembre, vers 16 h, a fait également dix-huit blessés dont la conductrice du car. Pour cinq collégiens, le pronostic vital était toujours engagé ce lundi soir.
Tous les enfants vivaient dans le petit village de Saint-Féliu-d’Avall, commune d’un peu plus de 2 000 habitants située à quelques kilomètres de Millas. Sous la violence du choc avec un TER, le premier autocar scolaire a été littéralement coupé en deux. Les autorités ont parlé d’une « véritable scène de guerre ». Cette collision est l’un des accidents les plus graves survenus à un transport d’enfants depuis le drame de Beaune (Côte-d’Or) en 1982 (53 morts dont 44 enfants).
Depuis la collision, trois enquêtes sont en cours. L’enquête de flagrance pour les infractions « d’homicide et blessures involontaires » a été confiée à la brigade régionale de gendarmerie de Perpignan assistée de la section de recherche de Montpellier. Une deuxième enquête a été confiée au bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT). La SNCF a également annoncé mener une enquête en interne.