COMMUNIQUE DU SNPM LE 17 Mai 2021
Le SNPM apprend avec consternation, que la municipalité de Villejuif a pris la décision de dissoudre la brigade canine et de retirer une partie de l’armement des Policiers Municipaux : le LBD (Lanceur de balle de défense) ainsi que le Taser (pistolet à impulsion électrique).
Ces choix semblent argumentés par des raisons budgétaires et par le fait que le maintien de l’ordre est du domaine des forces étatiques. Pour le SNPM ceci est un dangereux retour en arrière. Comment oser opposer le prix de revient de cet armement et de cette brigade à la sécurité des fonctionnaires et des citoyens ?
La sécurité a un prix et ce prix n’est pas une variable négociable.
Certes les Policiers Municipaux ne sont pas habilités au maintien de l’ordre; par contre la Police Municipale est la seule force de proximité. Elle se retrouve donc, de par sa présence sur la voie publique, confrontée régulièrement à des interventions où la frontière entre maintien de l’ordre et intervention est bien mince. Le besoin d’armes intermédiaires devient alors nécessaire et indispensable.
Ce rétro- pédalage sur l’armement va mettre en danger les fonctionnaires de Police et limiter leurs possibilités d’action. Les mois qui viennent de s’écouler ont démontré, malheureusement, que la Police Municipale joue un rôle primordial au quotidien pour la défense du Territoire et des Français. Alors que nous militons depuis de nombreuses années pour un armement obligatoire et uniformisé pour tous les Policiers Municipaux de France, cette prise de décision ubuesque et inconcevable est dangereuse. De plus, elle ne reflète pas le message de force et d’assurance qu’une municipalité doit envoyer à ces concitoyens et à ceux qui tenteraient de s’en prendre à elle.
Le SNPM appelle la municipalité de Villejuif à plus de réflexion, et demande l’abandon de cette « réforme ».
Le SNPM restera attentif aux conséquences de ces décisions sur le quotidien et la sécurité des fonctionnaires de Police Municipale de Villejuif et ne manquera pas de se porter partie civile en cas de problème.