Depuis le 2 janvier 2018, les habituels Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ont cédé leur place. Dans les rues d’Annemasse, ils sont actuellement six et dans peu de temps sept. Ces nouveaux agents de contrôle de stationnement sont désormais chargés de gérer le bon stationnement des véhicules dans la ville. Ce n’est donc plus la police municipale mais bien la Société d’assistance et de gestion du stationnement (SAGS) qui est en charge de vérifier la bonne conduite des automobilistes.
Ils travaillent seuls
et non pas en binôme
« La nouvelle équipe est constituée du même nombre d’agents qu’auparavant pour contrôler le stationnement payant avec des tenues très identifiables », précise Jean-Laurent Dirx, président de la société privée. Les agents de contrôle de stationnement ne travaillent pas en binôme mais bien seul. « En cas de difficulté, ils ont néanmoins un système qui permet de prévenir l’agent le plus proche. »
Si aucune formation spécifique de plusieurs mois n’est enseignée, les agents ont néanmoins suivi dix jours pour prendre connaissance de leurs nouvelles responsabilités. Tout d’abord, six jours à Macon, au siège de SAGS, pour l’aspect juridique. « Une étude de la loi a été effectuée pour, entre autres, bien comprendre la distinction entre le stationnement gênant et payant. La partie technique a également été abordée pour apprendre à utiliser les outils, notamment les smartphones avec lesquels les agents scannent les plaques d’immatriculation pour vérifier le bon règlement du stationnement », rappelle le président de SAGS.
Puis, sur site à Annemasse, entre Noël et le jour de l’an, les agents ont abordé la partie pratique. En plus, ils ont été formés sur la gestion des conflits et les premiers gestes de secours.
Quant à la contravention, c’est un ticket sur fond bleu et indéchirable qui est déposé sur les voitures, entre 9 heures et 12 heures, 14 heures et 19 heures, du lundi au samedi, ni plus ni moins que les horaires de travail des nouveaux agents de contrôle de stationnement.