C’était le 9 décembre. Après une série d’infractions survenue aux Grésilles (voitures incendiées, guet-apens contre les forces de l’ordre), le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare, annonçait la création d’un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD). Un dispositif dirigé par la magistrate elle-même, et rassemblant des représentants de la mairie de Dijon, de la police nationale, de la police municipale, de l’État et des bailleurs sociaux, pour restaurer l’ordre et la tranquillité publique dans le quartier.
La peur des représailles freine les témoins potentiels
Plus de deux mois après son lancement, les enquêtes lancées sont toujours en cours : « J’ai donné des instructions aux services de police afin de procéder à des contrôles d’identité et de véhicules plus réguliers aux Grésilles », explique Marie-Christine Tarrare. « Mais, pour le moment, il n’y a pas eu de mise en évidence d’éléments particuliers, ni même d’interpellation dans le cadre des enquêtes diligentées. »
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