La police de proximité version Macron-Collomb est sur les rails. On saura, le 18 janvier prochain, si l’arrondissement de Dreux fera partie, ou non, des territoires où la nouvelle police de sécurité du quotidien sera déployée, et surtout avec quels moyens et pour quelles missions.
Jeudi soir, autour de Wassim Kamel, sous préfet, un aréopage d’élus, bailleurs sociaux, représentants des transports publics et bien sûr les forces de l’ordre, s’est retrouvé pour une réunion de concertation où chacun était invité à s’exprimer sur sa vision de la sécurité de demain ou sur ses besoins.
Cinq thèmes étaient retenus : depuis des modalités d’action des forces de sécurité, à l’amélioration du partenariat police nationale et municipale, la façon de repérer les nouvelles formes de délinquance, ou l’amélioration des relations entre les forces de l’ordre et la population. « Mais le plus important à mes yeux est de savoir comment l’on peut tenir compte de la singularité du territoire. Les problèmes de la circonscription de Dreux sont différents de ceux de Chartres. Il s’agit de savoir comment l’on tient compte de tout cela en matière d’organisation et d’effectif, » explique Wassim Kamel.
Le sous-préfet attendait des propositions, qui remonteront avant le 20 décembre jusqu’au ministère de l’Intérieur qui fera la synthèse des 336 réunions d’arrondissements qui se déroulent actuellement dans tout le pays. Avec l’espoir que Dreux soit retenu dans ce nouveau dispositif. Parmi les pistes évoquées, une expérimentation de police mixte avec une collaboration accrue entre police nationale et municipale qui pourraient, localement travailler dans les mêmes locaux au poste de police de La Tabellionnne à Vernouillet. « Il faut que les forces de sécurité soient visibles, » ajoute le sous-préfet.
Yves Le Calvez