Des coups de feu tirés en centre-ville de Toulouse : ce qu’il s’est passé

Cohue près de la place Wilson en centre-ville de Toulouse, vers 21 h 30, mardi 23 mai 2017 après que des tirs d’armes à feu aient retenti à proximité.

Des policiers municipaux tirent sur un chien et le tuent

Plusieurs coups de feu venaient d’être tirés, rue Lapeyrouse, tout près de là. Selon une source proche du dossier, « les agents d’une patrouille de la Police municipale étaient en intervention à proximité, quand ils ont entendu des cris. Ils ont alors constaté qu’un homme, sans domicile fixe et en situation de handicap, était en train de se faire attaquer par un chien ».

Afin de venir en aide à la victime, les policiers municipaux ont alors tenté de maîtriser le chien, en faisant notamment usage de leur matraque télescopique. « Mais rien n’y a fait, ils ne parvenaient pas à maîtriser le chien, qui s’est même retourné vers les agents, avant de les agresser ». Les policiers municipaux ont alors tiré plusieurs coups de feu, et le chien a été tué sur le coup.

Une policière municipale légèrement blessée

Une policière municipale aurait été très légèrement blessée par des éclats de balle. « Des égratignures », assure cette même source. D’après les explications de la victime, le chien appartenait à un autre SDF, qui le lui avait confié pour quelques jours. Toujours est-il que l’homme a été « sérieusement blessé au bras ». Pris en charge par les sapeurs-pompiers, il a dû être hospitalisé, avant de subir une intervention chirurgicale.

Le calme est rapidement revenu sur place.

L’émoi au sein de la Police municipale

L’affaire suscite un certain émoi dans les services de la Police municipale, où on craint que cela n’alimente les clichés à son encontre. Et où on indique que « c’est rarissime que les agents se servent de leurs armes de service. Depuis qu’ils sont armés, les fois où ils s’en sont servi se comptent sur les doigts d’une main ». Cette même source relève que les policiers municipaux de Toulouse sont « particulièrement entraînés à leur maniement, ils tirent 150 à 200 munitions par an, plus que des policiers nationaux ».