Depuis lundi, chaque début et fin de journée du collège du Vieux-Port et du lycée François-Ier sont rythmés par les rondes de la gendarmerie. La faute à une bagarre générale qui a éclaté dans l’après-midi du 26 janvier au niveau du parking des bus qui est commun aux deux établissements. « Six individus âgés de 14 à 15 ans en sont venus aux mains pour des raisons futiles », précise le parquet de Châlons-en-Champagne. En cause, une vidéo mal perçue prise par un smartphone.
Cinq mineurs vont être présentés à un délégué du procureur. Un dernier sera reçu par un juge pour enfants
L’altercation, qui a été jugée comme « assez violente », par un témoin, a fait deux blessés. Lesquels se sont vus prescrire trois et six jours d’incapacité totale de travail (ITT). Cinq des mis en cause ont reconnu les faits et devront se présenter devant un délégué du procureur. Un dernier, qui nie toujours, sera reçu par un juge des enfants. C’est ce qu’a décidé le parquet jeudi.
Face à ces faits, Gérard Recoque, proviseur du lycée François-Ier, se veut rassurant avec les parents d’élèves. « À ma connaissance, cela ne concerne pas des élèves de l’établissement mais des personnes extérieures. Aucune mesure n’a été prise pour le moment. Nous sommes vigilants, comme habituellement. Quand nous avons besoin, nous le signalons à la gendarmerie avec qui nous sommes en très bons termes. »
«C’est redevenu calme»
Devant l’établissement, à l’heure de la fin des cours signalée par une sonnerie, la bagarre générale est encore dans tous les esprits. « On a vu plein de gendarmes arriver d’un coup. Depuis, c’est redevenu calme même si les gendarmes passent plus souvent devant le lycée. » Même son de cloche pour Roger, grand-père qui vient chercher son petit-fils depuis Vitry-en-Perthois. « La bagarre a éclaté juste après notre départ. C’est regrettable mais c’est aussi l’époque qui veut ça. Je ne suis pas forcément inquiet mais ça n’empêche pas de faire attention. »
La police municipale fait également des rondes devant les établissements. Hier, une équipe du rectorat était même à pied d’œuvre. Preuve que les choses sont prises au sérieux.