Deux attentats déjoués dans l’Ouest et le Sud de la France
Deux attaques terroristes visant un équipement sportif et des militaires ont été déjoués depuis le 1er janvier, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. L’une d’elles était programmée « dans l’Ouest de la France ».
La France reste sous la menace des attentats. Vingt projets terroristes ont été déjoués en 2017, année marquée par deux attaques, sur les Champs-Élysées et à la gare Saint-Charles de Marseillle, et deux autres ont été empêchés depuis le début de l’année 2018. C’est ce qu’a annoncé Gérard Collomb, ce dimanche, dans le Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos.
Un attentat déjoué dans l’Ouest, un autre dans le Sud
« Depuis le 1er janvier, nous avons déjoué deux projets d’attentats, qui n’étaient pas encore totalement finalisés mais où un certain nombre de gens étaient en train de vouloir commettre des attentats », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Ces projets ont été empêchés « dans le Sud » et « dans l’Ouest de la France », sans plus de précisions sur la localisation.
Dans l’Ouest, c’est « un grand équipement sportif » qui était ciblé, selon le ministre. « La jeunesse était visée. Aujourd’hui, nous sommes tous visés », a-t-il ajouté.
Selon une source proche de l’enquête, l’homme derrière ce projet d’attaque a été interpellé mi-janvier. Il s’agit d’un « converti » qui avait des « velléités de rejoindre la Syrie » mais qui envisageait également, dans ses « réflexions potentielles » sur un passage à l’acte, de cibler une infrastructure sportive.
L’autre attentat déjoué dans le Sud visait les forces armées, « des dispositifs comme Sentinelle », selon Gérard Collomb. Pour ces faits, un homme de 33 ans, qui avait prêté allégeance au groupe Etat islamique dans une vidéo, avait été mis en examen et écroué également mi-janvier, a précisé une source proche du dossier.
Plusieurs personnes écrouées, aucun fiché S
Les personnes impliqués dans ces funestes projets ont été interpellées. Elles sont désormais « en prison » et étaient « suivies », selon le ministre. « C’est comme ça d’ailleurs qu’on a pu déjouer les projets d’attentats », a ajouté Gérard Collomb.
Qui préparait ces attentats sur le sol français ? « C’est pas des fichés S mais des fichés FSPRT (Fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste, NDLR), ceux qui visent la radicalisation », selon le ministre de l’Intérieur.
Trois mosquées fermées pour apologie du terrorisme
Ce dimanche, Gérard Collomb a également souligné que trois mosquées étaient aujourd’hui fermées en France « parce qu’il y avait apologie du terrorisme ». Il s’agit de mosquées situées à Aix-en-Provence, Sartrouville (Yvelines) et Marseille.