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Deux snacks-bars contrôlés et fermés dans l’Ouest
Posted On 30 Juil 2017
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Bernard DORDONNESamedi 29 juillet 2017
Les gendarmes devant l’un des établissements clandestins contrôlés ces derniers jours, à Saint-Laurent du Maroni. Du poisson séché a été détruit (à droite) (DR)
Vendredi dernier et mardi, deux épiceries et snacks-bars clandestins, l’un situé sur la piste Paul-Isnard et l’autre à la Charbonnière ont été fermés par un arrêté administratif signé du sous-préfet de la circonscription.
Le Chi Lout et le Lekiboby, deux snacks-bars clandestins de Saint-Laurent, ont été fermés par arrêté préfectoral, après des contrôles des services de l’État. Le premier contrôle, au Chi Lout, s’est déroulé le 21 juillet entre 13h30 et 14h30, sur la route de Paul-Isnard. Les services sanitaires ont détruit plusieurs kilos de viandes ainsi que du poissons séchés et des oeufs qui n’étaient pas datés. La police aux frontières (Paf) a interpellé deux étrangers, originaires du Suriname en situation irrégulière. Ils ont été placés en garde à vue. Les douanes ont saisi 240 bières, plusieurs bouteilles d’alcool fort et des cartouches de cigarettes. Pour cette dernière infraction, une amende douanière a été délivrée au responsable de l’épicerie.
Le deuxième contrôle s’est déroulé mardi en fin de matinée au snack-bar Lekiboby, situé dans le quartier de la Charbonnière. Dans cet établissement, les douanes ont saisi des bouteilles d’alcool fort et des bières importées illégalement. De la viande a aussi été détruite par les services sanitaires.
Ces opérations sont menées avec la gendarmerie, en appui des services sanitaires. Le capitaine Serge Pourtet les juge nécessaires : « Ces opérations nous permettent de réguler la délinquance locale. Si nous constatons des délits, nous interpellons les auteurs et ensuite nous menons l’enquête. »
En juin, gendarmerie, douane, police municipale, Paf et antenne de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) de l’Ouest avaient déjà effectué des opérations visant des établissements illégaux, au sujet de la sécurité sanitaire des aliments. À chaque fois, les gendarmes relèvent des infractions au travail dissimulé, des défauts de licence d’exploitation, des ouvertures non conformes et irrégulières, ainsi que des exploitations d’un débit de boisson par un étranger non-membre de l’Union européenne.
Le capitaine Serge Pourtet confirme que les opérations vont se poursuivre : « Nous voulons que les personnes qui détiennent les établissements qui accueillent le public se mettent en règle avec la législation concernant la sécurité sanitaire des aliments. C’est une question de santé publique. »