Dijon : plusieurs interpellations grâce au Groupement de local de traitement de la délinquance des …
Le Groupement local de traitement de la délinquance (GLTD) mis en place dans le quartier des Grésilles à Dijon fait un bilan de son action. Ainsi, plusieurs infractions ont été constatées entraînant l’interpellation de plusieurs personnes, de même que l’incarcération immédiate de certaines d’entre elles. D’autre part, des produits stupéfiants ont également été saisis.
Voici le communiqué de presse transmis par le Groupement local de traitement de la délinquance des Grésilles: « Le 9 mars 2017 s’est tenue au parquet du TGI de Dijon la 4ème réunion du GLTD des Grésilles, installé le16 décembre 2016.
Si les enquêtes sur les faits de dégradations par moyens dangereux sont toujours en cours, à l’effet d’identifier le ou les auteurs de ces exactions, l’intensification de la présence des services de la police nationale et de la police municipale sur le quartier des Grésilles, a permis de procéder à la constatation de bon nombre d’autres infractions, à l’interpellation de plusieurs personnes, à l’incarcération immédiate de certaines d’entre elles ainsi qu’à la découverte et la saisie de produits stupéfiants.
Le travail engagé à ce jour a ainsi conduit aux résultats concrets suivants :
– 18 personnes interpelées dont cinq mineurs (pour des faits de dégradations, détention et usage de stupéfiants, défaut de permis de conduire, refus d’obtempérer, violences volontaires aggravées et menaces de mort)
– huit personnes poursuivies devant le tribunal correctionnel (audiences de jugement fixées en mai et juin 2017)
– trois personnes incarcérées immédiatement
– et près de quatre kilos de produits stupéfiants saisis (résine de cannabis, héroïne et cocaïne).
Les membres du GLTD : procureur de la République, première adjointe à la mairie de Dijon, direction de la tranquillité publique de Dijon, préfecture de la Côte-d’Or, services de la police nationale, de la police municipale, et le bailleur DIJON HABITAT, restent mobilisés pour maintenir les actions à l’effet d’identifier, interpeler et poursuivre les personnes constituant « le noyau dur » de la délinquance de ce quartier.
A cet égard, la mairie de Dijon a investi dans l’installation de nouvelles caméras de vidéo-protection qui permettront d’améliorer la sécurité du quartier et la réactivité des forces de sécurité intérieure. Ils rappellent également l’importance pour toute personne victime d’une infraction de déposer plainte au commissariat, et pour les personnes témoins de fournir aux services d’enquête les informations utiles à la conduite des investigations.
Enfin, le procureur de la République souligne que depuis le 2 mars 2017, date d’entrée en vigueur des dispositions de la loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique, le quantum de peine de certaines infractions a été augmenté :
– menaces et actes d’intimidation contre des personnes exerçant une fonction publique : trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (au lieu de deux ans et 30 000) ;
– outrage commis contre des personnes dépositaires de l’autorité publique : un an d’emprisonnement et deux ans si l’outrage est commis en réunion (au lieu de six mois) ;
– rébellion : deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (au lieu de un an et 15 000), peine portée à trois ans d’emprisonnement et 45 0000 si la rébellion est commise en réunion ;
– refus d’obtempérer : un an d’emprisonnement et 7500 euros (au lieu de trois mois et 3750) et possibilité d’annulation du permis de conduire pendant trois ans, de confiscation du véhicule et d’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Les personnes mises en cause pour des faits de cette nature pourront faire l’objet d’une décision du procureur de la République de déferrement dans la continuation de leur garde à vue pour un jugement en comparution immédiate, avec possibilité de placement sous mandat de dépôt immédiat. »
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