Disparition de Maëlys : des centaines de réponses à l’appel à témoin pour aider à retrouver la fillette
Par Véronique Saviuc, France Bleu Besançon, France Bleu Isère et France Bleu Pays de SavoieSamedi 16 septembre 2017 à 1:09
700 appels et mails sont arrivés à la gendarmerie en réponse l’appel à témoin lancé pour retrouver Maëlys, la fillette disparue à Pont de Beauvoisin dans la nuit du 26 au 27 août. Sans compter les dizaines de médium et radiesthésistes qui pensent savoir où se trouve la fillette..
Parallèlement à l’enquête judiciaire menée sous la direction des deux juges d’instruction grenoblois, les gendarmes de l’Isère, continuent d’exploiter les renseignements fournis par l’appel à témoin lancé dans les premières heures après la disparition de Maêlys dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin.
400 appels, 300 mails en réponse à l’appel à témoin
Cet appel à témoin, avec la photo de la fillette dans sa robe blanche de petite invitée à une fête de mariage, a été repris partout. Il a touché la France entière. Et les réponses sont arrivées, nombreuses : 400 appels sur les lignes spéciales mises en place par la gendarmerie , 300 mails. Autant de personnes qui ont voulu apporter des informations susceptibles de faire avancer les recherches.
Plus d’une trentaine de médium et radiesthésistes ont contacté les gendarmes
Sans parler des dizaines de médium, radiesthésistes , voyants et autres amateurs de pendules qui se manifestent en pensant savoir où se trouve l’enfant, plus d’une trentaine au total.
« Si le lieu existe et si matériellement, il est possible que la fillette puisse y être, on y va » (un enquêteur)
Que font les gendarmes de ces « intuitions » ? « Si le lieu existe et si matériellement, il est possible que la fillette puisse y être, on y va », répond un enquêteur. Ils ne veulent pas prendre le moindre risque de passer à coté d’une piste.
Pour l’instant , aucun de ces renseignements n’a permis de retrouver Maélys. Des médiums s’étaient déjà manifestés lors de la grande battue organisée une semaine après la disparition de l’enfant. Sans le moindre résultat.
Pas de nouvelle audition programmée pour le suspect devant les juges d’instruction
En attendant de nouveaux éléments, il n’y a toujours aucune nouvelle audition prévue pour le suspect détenu à St Quentin Fallavier devant les juges d’instruction. L’homme, un ancien militaire de 34ans de Domessin en Savoie, a été mis en examen et écroué pour « enlèvement et séquestration de mineur » une semaine après la disparition de la fillette.