#AppelàTémoins lancé par les gendarmes de l’#Isère après la disparition inquiétante de Maëlys, 9 ans, à Pont-de-Beauvoisin #MerciRT
Disparition de Maëlys : le point sur le déroulement de l’enquête
La cérémonie a viré au cauchemar. Au milieu de la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août à Pont-de-Beauvoisin, dans l’Isère, les invités d’une fête de mariage organisée dans une salle des fêtes de la commune ont appris que l’une des fillette de 9 ans, prénommée Maëlys, avait disparu.
Ni les recherches entamées dès la nuit de la disparition, ni l’appel à témoins diffusé le lendemain par les gendarmes de l’Isère n’ont permis jusqu’à présent de retrouver l’enfant. Mais un rebondissement de taille s’est produit dimanche 3 septembre : un homme, déjà placé en garde à vue la semaine dernière avant d’être relâché faute de preuves, a été mis en examen et écroué. Que sait-on de cette affaire ? Comment ce suspect qui nie en bloc se défend-il face aux enquêteurs ? LCI fait le point.
LIRE AUSSI
Égratignures, lavage de voiture et ADN : comment l’étau s’est resserré sur le suspect de l’affaire MaëlysLe second enfant « blondinet » n’existerait pas : les mensonges et incohérences du suspect de l’affaire MaëlysDisparition de Maëlys : comment les psychologues accompagnent les parents d’enfants disparus
Dimanche 27 août, 3h, Maëlys est vue pour la dernière fois
Samedi 26 août, la petite Maëlys (9 ans) participe avec ses parents et d’autres membres de sa famille à une soirée organisée dans une salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin dans l’Isère à l’occasion d’un mariage. « Environ 150 à 200 personnes étaient présentes à cette fête », selon une source proche du dossier à LCI.
La fillette est aperçue pour la dernière fois vers 3 heures du matin sur place. « Elles jouaient alors avec des amis », poursuit la source. Puis, vers 3h15, les proches réalisent que Maëlys n’est plus là. « Les convives l’ont d’abord cherchée, puis ont finalement alerté les gendarmes à 3h57 », ajoute la source.
Dimanche 27 août, 4h : début des recherches par les secours
Dimanche, d’importants moyens de gendarmerie, renforcés par des sapeurs-pompiers et des pompiers volontaires, sont engagés pour rechercher l’enfant. Toute la journée du 27 août, des battues sont organisées autour de la salle des fêtes, située dans un « environnement fortement boisé avec une végétation très dense, y compris à hauteur d’homme », selon un communiqué du parquet de Bourgoin-Jallieu. Un hélicoptère de la gendarmerie est mobilisé et la brigade nautique d’Aix-les-Bains (Savoie) intervient pour sonder la rivière Guiers, à proximité. En vain.
Dimanche 27 août, 21 h : un appel à témoins est lancé
A 21 heures, les gendarmes de l’Isère lancent un appel à témoins pour « disparition inquiétante de personne mineure ».
« Maëlys mesure 1m30, pèse 28 kg, a la peau mate, les yeux marrons et les cheveux châtains. Elle était vêtue au mariage d' »une robe sans manches » et « de nu-pieds » de couleur blanche. Toute personne disposant d’informations est alors priée de contacter la gendarmerie au 04 76 37 00 17″, peut-on lire dans cet appel. « Les gendarmes ont reçu quelques appels, mais cela n’a rien donné », fait savoir une source proche de l’affaire.
Lundi 28 août: le parquet ouvre une enquête pour enlèvement
Le lundi matin, le parquet de Bourgoin-Jallieu ouvre une enquête pour enlèvement. « Les investigations se déroulent dorénavant sous la qualification d’enlèvement avec une co-saisine de la section de recherches de Grenoble, la compagnie et la brigade de recherches de la Tour-du-Pin et la brigade territoriale de Pont-de-Beauvoisin », indique la procureure de la République à Bourgoin-Jallieu (Isère), Dietlind Baudoin, dans un communiqué.
Durant la journée, les enquêteurs procèdent à de nombreuses auditions. La mairie de Pont-de-Beauvoisin met à disposition des bureaux pour que les gendarmes puissent entendre les personnes qui se trouvaient à la fête samedi soir. « Des actes d’investigations ont également été menés à différents endroits et auprès de différentes personnes », nous précise une source proche du dossier.
Lundi 28 août : des affichettes collées dans l’Isère
Depuis lundi, des affichettes avec deux photos et le signalement de Maëlys ont été apposées dans plusieurs lieux, notamment dans les commerces de Pont-de-Beauvoisin.
Mardi 29 août, 14h30 : conférence de presse de la procureure
Plus de 48 heures après la disparition de Maëlys, mardi, la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, Dietlind Baudoin, assure que « toutes les pistes » continuaient d’être explorées pour retrouver la petite fille de 9 ans, sans écarter « la piste criminelle à ce stade ».
La procureure de la République rappelle qu’une centaine de gendarmes, dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens, ainsi qu’un hélicoptère ont été déployés aux alentours du lieu de la disparition de la fillette. Les chiens pisteurs ont été utilisés à plusieurs reprises : « à chaque fois, le chien ne va pas au-delà de l’enceinte de la salle polyvalente », indique la magistrate.
« Trois chiens ont ‘marqué’ au même endroit (sur le parking). L’une des hypothèses c’est peut-être éventuellement le départ en véhicule de la petite Maëlys, d’une manière ou d’une autre », ajoute le colonel Yves Marzian, commandant du groupement de gendarmerie de l’Isère, présent lors de cette conférence.
EN VIDÉO
Isère : les recherches continuent après la disparition d’une fillette de 9 ans lors d’un mariage
Partager sur
Intégrer
VOUS REGARDEZ
Les convives encore présents l’ont cherchée pendant une heure « avant d’alerter les gendarmes, à 03H57 », précise la procureure, confirmant l’information de LCI lundi soir.
Jusqu’à présent, 140 personnes sur les 180 qui participaient au mariage, mais aussi à deux autres fêtes dans la même commune, soit 250 au total, ont été entendues par les enquêteurs et les auditions continuent, précise le lieutenant-colonel Didier Plunian, commandant de la section de recherche de l’Isère. Une soirée se déroulait en effet dans une salle paroissiale à 350 mètres du lieu de la réception du mariage, tandis qu’une autre avait lieu dans un bar, à 500 mètres de la salle des fêtes, détaille la magistrate.
Les parents de Maëlys, née en novembre 2008, et leurs deux filles sont installés depuis deux ans et demi dans le village de Mignovillard (Jura), près de la frontière suisse. La famille vivait auparavant en Isère, aux Abrets-en-Dauphiné, une commune proche de Pont-de-Beauvoisin.
Mardi, de nouvelles recherches sont menées. Des plongeurs explorent notamment l’étang de Reculfort à Pont-de-Beauvoisin. En vain… Une nouvelle vague de ratissages est prévue le lendemain.
Mercredi 30 août : nouvelles recherches et toujours rien
Les recherches pour retrouver la fillette reprennent vers 7h45 ce mercredi. « Nous allons reconnaître la moindre parcelle d’herbe, le moindre recoin de manière très fine, approfondie. Notre idée, c’est de passer toute la zone au peigne fin jusqu’à ce que le soleil se couche », expliquent alors les gendarmes.
Quatre jours après la disparition de Maëlys, le dispositif a été renforcé avec le soutien d’un escadron de gendarmerie mobile, soit une soixantaine de militaires supplémentaires. Environ 150 personnes sont déployées aux alentours du lieu de disparition de la fillette, un « ensemble de zones accidentées » et « fortement boisées ».
A la fin de la journée, les militaires n’ont toujours pas retrouvé Maëlys.
Jeudi 31 août, 10h20 : un homme âgé de 34 ans en garde à vue
A 10h20, un homme de 34 ans est placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Maëlys, alors recherchée depuis cinq jours. « Le travail d’investigations judiciaires effectué par les enquêteurs de la gendarmerie depuis le dimanche 27 août a permis d’aboutir au placement en garde à vue d’une personne présente au mariage au moment de la disparition de la jeune Maëlys », indique la procureure Dietlind Baudoin.
« Le garde à vue a débuté ce jour à 10h20. Cette mesure n’a été possible qu’à la suite d’un lourd travail de recoupement des informations découlant des auditions des personnes présentes à la soirée », poursuit la magistrate. « A ce jour il convient toutefois de rester prudent et notamment de ne tirer aucune conséquence hâtive de cette garde à vue qui a pour objet essentiel de clarifier l’emploi du temps de cette personne âgée de 34 ans qui s’est absentée de la soirée sur des créneaux horaires pouvant correcspondre à la disparition de Maëlys », conclut le communiqué.
Vendredi 1er septembre: un deuxième homme en garde à vue
Dans un communiqué transmis vendredi à la mi-journée, la procureure de la République de Bourgoin Jallieu, Dietlind Baudoin, indique que « la garde à vue de la personne interpellée jeudi à 10h20 a été prololongée par décision prise jeudi soir ». « Une autre personne, un homme également âgé de 34 ans, a été placée en garde à vue ce matin (vendredi ndlr)à 10h45 afin de confronter les déclarations de ces deux individus », poursuit la magistrate.
Dietlind Baudoin termine son écrit en indiquant que « les investigations et recherches sur le terrain pour trouver Maëlys se poursuivent et aucune piste ne peut encore être privilégiée ou écartée ».
Ce vendredi également, Me Bernard Méraud, avocat du trentenaire placé en garde à vue le jeudi 1er septembre, fait quelques déclarations à la presse. « Mon client nie tout à fait avoir participé en quoi que ce soit à cet enlèvement », assure à l’AFP Me Bernard Méraud. Cette connaissance du marié reconnaît toutefois « avoir eu des contacts plus particuliers que d’autres personnes, au cours de cette soirée, avec l’enfant », ajoute-t-il sans plus de précisions.
Cet homme, qui « habite chez ses parents », « vit de petits boulots et d’intérim » et est « actuellement en arrêt maladie », a « fourni un certain nombre d’explications qui paraissent a priori plausibles », dit encore l’avocat.
Ainsi, selon Me Méraud, son client a admis avoir nettoyé son véhicule au lendemain du mariage, mais pour une bonne raison: « effectivement, mon client reconnaît, affirme, ne cache pas, qu’il a procédé au lavage de son véhicule dimanche après-midi pour la simple et bonne raison que ce véhicule devait être vendu dans la semaine, que c’était prévu, que l’acquéreur a été identifié et a confirmé que cette vente devait avoir lieu ». Il aurait aussi, selon lui, expliqué aux enquêteurs pourquoi il avait utilisé l’un de ses deux téléphones pendant la soirée.
Samedi 2 septembre : levée des gardes à vue, près de 1000 citoyens sur le terrain
Ce samedi matin, on apprend que les deux hommes placés en garde à vue ont été relâchés vendredi soir. Le procureur a jugé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves contre eux.
Une « battue citoyenne » est par ailleurs organisée toute la journée à Pont-de-Beauvoisin et dans ses environs pour tenter de retrouver la fillette. Ils sont près d’un millier, encadrés par les gendarmes, à fouiller les zones boisées, scruter les bords des plans d’eaux, et arpenter les chemins et autres recoins délaissés de la région. Ces personnes venues de toute la France ont répondu à l’appel lancé cette semaine sur Facebook par des habitants de l’Isère et de Savoie. Des recherches une nouvelle fois infructueuses.
Samedi après-midi, le procureur adjoint de la République de Grenoble, Laurent Becuywe, tient une conférence de presse pour faire un point sur l’enquête. Il annonce l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour enlèvement et séquestration sur mineure de moins de 15 ans et la saisie de deux juges d’instruction. « Plus de 200 personnes ont été déjà entendues et une quarantaine de perquisitions ont eu lieu. L’ouverture d’une information judiciaire va permettre d’augmenter les moyens pour retrouver Maëlys », affirme le procureur adjoint de la République de Grenoble.
EN VIDÉO
Maëlys : « Aucune charge n’a été retenu » contre le deux suspects relâchés
Partager sur
Intégrer
VOUS REGARDEZ
Sur la libération des deux gardés à vue samedi matin, le procureur adjoint explique qu’en l’état, la police n’avait pas assez d’éléments pour les maintenir en garde à vue. « En l’état du dossier, prend-il soin de répéter (…), des charges suffisantes n’ont pas été réunies contre les personnes gardées à vue. Je dis, c’est en l’état ». Les deux gardes à vue ayant été levées avant l’expiration du délai légal de 48 heures, les enquêteurs ont la possibilité de réentendre les deux hommes le cas échéant.
EN VIDÉO
Disparition de Maëlys : les recherches se poursuivent, une deuxième battue prévue
Partager sur
Intégrer
VOUS REGARDEZ
Dimanche 3 septembre : des plongeurs en renfort, coup de théâtre dans la soirée
Des plongeurs sont appelés en renfort ce dimanche pour sonder de nouveaux plans d’eau et tenter de trouver une piste dans cette enquête qui semble devoir s’installer dans la durée. « Les recherches continuent. Il n’y a plus de ratissages depuis jeudi mais on va faire venir des plongeurs pour explorer les plans d’eau, très nombreux dans la région. Du temps est nécessaire pour de telles recherches », explique le commandant de la brigade de gendarmerie de la Tour du Pin (Isère), Jean Pertue. « On avance; on recroise les informations; le travail des enquêteurs avance. Il faut rester positif à ce stade. Quand on travaille, on progresse », même si cela ne signifie pas nécessairement une percée décisive dans les recherches, poursuit-il.
Mais quelques heures plus tard, l’enquête s’acccélère brutalement : le parquet annonce la mise en examen d’un suspect, le premier gardé à vue de l’enquête, pour « chef d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans ». « Confrontés aux témoignages, constations et résultats scientifiques, il a persisté dans ses dénégations et apporté ses explications. Celles-ci n’ont pas convaincu les juges d’instruction », peut-on lire dans son communiqué. L’homme de 34 ans est placé en détention provisoire.
EN VIDÉO
Affaire Maëlys : « C’est impossible que mon fils ait fait une chose pareille »
Partager sur
Intégrer
VOUS REGARDEZ
Lundi 4 septembre : une trace ADN sur le tableau de bord du véhicule du suspect
D’après nos informations, une trace ADN de Maëlys a été retrouvée au niveau des instruments de commande sur le tableau de bord de la voiture du suspect. Celui-ci a reconnu pour la toute première fois que Maëlys était entrée un moment dans sa voiture au cours de la soirée, avec un autre enfant. Selon ses dires, les enfants voulaient voir s’il avait emmené ses chiens dans son coffre. Mais il nie fermement avoir enlevé Maëlys. Des explications troublantes qui n’ont pas convaincu les deux juges d’instruction.
Pour expliquer son absence durant la soirée de mariage, l’homme assure être rentré chez lui, à Domessin, où il vit avec ses parents. Il avait, dit-il, des taches de vin sur le short et s’est changé. Il aurait jeté le short qui était abîmé. Ledit vêtement n’a pas été retrouvé par les enquêteurs.
Mardi 5 septembre : perquisition au domicile du suspect
Les gendarmes ont mené mardi une perquisition au domicile du suspect à Domessin. Une opération criminalistique de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) qui se déroule en présence du mis en examen et des deux juges d’instruction chargés de l’affaire. La perquisition a débuté à 9h30 et s’est achevée en fin de journée vers 18h30. Les résultats des prélèvements réalisés sont attendus dans les prochains jours.
Ce même jour, les parents de Maëlys ont annoncé, par le biais de leur avocat, qu’ils souhaitaient se constituer partie civile. Voici le contenu du communiqué envoyé à la presse.
« Dans le cadre de l’information judicaire actuellement en cours du chef d’enlèvement et séquestration ou détention arbitraire de mineur de quinze ans, les deux parents de Maëlys se constituent partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble.
Par notre intermédiaire, la famille de Maëlys appelle au respect du secret de l’instruction dans cette affaire et entend protéger strictement l’intimité et la vie privée de son foyer.
Compte tenu de l’importance cruciale des investigations en cours, qu’il convient de ne pas gêner, les parents de Maëlys ne feront aucun commentaire dans la presse, dans l’immédiat.
Les parents de Maëlys souhaitent toutefois préciser, en réponse à des informations récemment diffusées, qu’aucun lien proche ou lointain n’a existé ou n’existe entre le père de Maëlys et l’actuel mis en examen écroué dans cette affaire.
Les parents de Maëlys remercient les personnes qui se sont portées volontaires afin de rechercher leur fillette disparue et tous ceux qui les soutiennent dans cette épreuve.
Ils encouragent toute personne susceptible de détenir une information utile à se rapprocher sans tarder des services de l’enquête ».
Mercredi 6 septembre : fouilles multiples dans les plans d’eau
Les recherches pour retrouver la petite Maëlys ont repris mercredi en Savoie au lac d’Aiguebelette, situé près du domicile du suspect écroué, et dans les gorges de Chailles voisines.
Six plongeurs de la gendarmerie ont sondé pendant plusieurs heures dans la matinée le lac d’Aiguebelette, autour de la commune de Lépin-le-Lac, où le suspect, qui a été mis en examen et écroué dimanche, avait l’habitude notamment de promener ses chiens.
Dans l’après-midi, les recherches se sont poursuivies dans les gorges de Chailles, un canyon parcouru par le Guiers, près de la commune de Saint-Béron, avec l’aide de membres du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui ont exploré ses pentes en rappel.
Cette mobilisation d’ampleur vient compléter l’important dispositif mis en place par la gendarmerie depuis dix jours, avec des battues sur la zone de disparition et des fouilles de plans d’eau.
Jeudi 7 septembre : le coffre nettoyé avec un produit puissant
Les recherches ont continué pour tenter de retrouver la fillette, notamment dans les à cheval sur les communes de Saint-Béron et Saint-Franc.
Par ailleurs, une source proche du dossier confirmait à LCI une information du Dauphiné Libéré selon laquelle le coffre de l’Audi A3 de Nordahl L., soupçonné d’avoir enlevé Maëlys, a été « nettoyé » avec un produit servant habituellement à nettoyer les jantes du véhicule. Ce produit connu des spécialistes et des amateurs de voiture, serait particulièrement efficace pour faire disparaître les salissures . Il serait également très utile pour tromper l’odorat des chiens…
Vendredi 8 septembre : le mystérieux enfant « blondinet »
Pour tenter d’expliquer la présence d’une trace ADN de Maëlys dans son Audi A3, Nordahl L. a expliqué lors de sa garde à vue que la fillette était bien montée dans sa voture avec un autre enfant qu’il a qualifié lui même de « blondinet ».
AInsi, selon ses déclarations aux militaires, le soir du mariage, « il était en train de fumer près de son véhicule. Les enfants étaient également à l’extérieur. Deux d’entre eux, qui avaient su qu’il avait des chiens, sont venus vers lui pour les voir. Il a ouvert la porte passager avant, ils sont montés sur la banquette arrière, ils ont regardé s’il y avait des chiens dans le box et sont ressortis ».
Pourtant, d’après les informations du Dauphiné , le trentenaire placé en détention provisoire depuis le 3 septembre, aurait menti. Jeudi 7 septembre, ils auraient entendu un enfant pouvant correspondre à la description, mais l’enfant aurait indiqué ne jamais être monté dans l’AUdi A3 pour voir si les chiens de Nordahl L. y ‘étaient. A ce stade des investigations, aucune trace du « blondinet ».
Samedi 9 septembre : mauvaise météo, recherches suspendues
Les recherches sur le terrain pour tenter de retrouver Maëlys ont été suspendues ce samedi du fait des mauvaises conditions météorologiques. Elles devraient reprendre dimanche.
Dimanche 10 septembre : deux sonars dans à Aiguebelette
Ce dimanche 10 septembre marque une triste date anniversaire. C’est en effet le 14e de la disparition de la petite Maëlys.
Alors que les recherches avaient été suspendues samedi en raison des condictions météorologiques, elles devaient reprendre ce dimanche. « Deux sonars vont être utilisés au lac d’Aiguebelette. Un des deux appareils vient de la gendarmerie de Strasbourg, l’autre, plus pusisant, vient de Suisse. Ces deux appareils de détection sous-marine seront utilisés dimanche et lundi dans ce plan d’eau », indique la gendarmerie.
Ce dimanche également, l’avocat des parents de Maëly, Me Fabien Rajon, s’exprime longuement dans les colonnes du Dauphiné. Il indique notamment que la mère de Maëlys lui a affirmé avoir relevé le « comportement étrange » de Nordahl L. au cours de la soirée. Elle ajoute que celui-ci lui aurait montré, à elle comme à sa fille, des photos de chiens sur son télépgone. Elle précise par ailleurs que, parlant de lui, Maëlys l’aurait désigné comme son « tonton », son « copain ».
Me Rajon précise par ailleurs que pour les parents, « chaque jour passé sans Maëlys ajoute hélas au pessimisme ». Et d’ajouter : « Mais ils gardent toujours un certain espoir ».
EN VIDÉO
Deux semaines après la disparition de leur fille, les parents de Maëlys sortent du silence
Partager sur
Intégrer
VOUS REGARDEZ
Lundi 11 septembre : les deux sonars retournent à Aiguebelette
Comme annoncé par la gendarmerie dimanche, les deux sonars, venus de Strasbourg pour l’un et de Suisse pour l’autre, ont été de nouveaux immergés dans le lac d’Aiguebelette.
Les fouilles devraient, comme dimanche, durer toute la journée.