Disparition de Maëlys : les gendarmes concentrent leurs recherches dans un secteur escarpé
Par Denis Souilla, France Bleu Besançon, France Bleu Isère, France Bleu Pays de Savoie et France BleuVendredi 8 septembre 2017 à 17:34
Bientôt deux semaines après la disparition de Maëlys, 9 ans, au Pont-de-Beauvoisin (Isère), les gendarmes continuent de quadriller le secteur où la fillette aurait pu disparaître dans la nuit du 26 au 27 septembre. Les recherches se concentrent sur les gorges de Chailles, une zone très escarpée.
Bientôt deux semaines après la disparition de Maëlys, 9 ans, lors d’une fête de mariage au Pont-de-Beauvoisin (Isère) lors de la nuit du 26 au 27 août, les gendarmes continuent leurs recherches et concentrent leurs investigations dans un secteur très escarpé, les gorges de Chailles, une zone assez proche du lieu de la disparition. Par ailleurs, les enquêteurs tentent toujours de vérifier les dires du principal suspect de 34 ans, mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre de l’enquête.
Un secteur périlleux et escarpé
Les recherches, dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Maëlys, se concentrent depuis mercredi 6 septembre sur le secteur des gorges de Chailles. Selon le commandant de gendarmerie de l’Isère, cette zone située au sud du Pont-de-Beauvoisin (Isère) n’avait pas été inspectée à fond lors des premières investigations sur le terrain. Afin d’être exhaustifs, des gendarmes quadrillent donc ces espaces étroits où coule le Guiers, la rivière qui traverse le Pont-de-Beauvoisin et qui sépare les départements de l’Isère et de la Savoie.
Huit gendarmes du Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de l’Isère sont mobilisés, ainsi que six venus de Savoie. Jeudi, un hélicoptère du PGHM a permis de déposer certains gendarmes à des endroits inaccessibles pour explorer notamment des parois. Aidés de plongeurs et de spéléologues, tous fouillent aussi le lit du Guiers, qui chemine au fond d’un canyon où se trouvent des cascades et falaises.
C’est le troisième jour de recherche dans ce secteur situé à une dizaine de kilomètres de Domessin (Savoie) et de la maison du suspect placé en détention provisoire depuis dimanche 3 septembre.
De nouveaux éléments après la perquisition ?
Parallèlement aux investigations sur le terrain, les enquêteurs sont toujours dans l’attente des analyses des « saisies conservatoires« effectuées mardi lors de la perquisition du domicile des parents du suspect, où vit ce dernier, à Domessin (Savoie). Selon le Parquet, les résultats de ces analyses pourraient être connus dans le week-end. Elles pourraient révéler de nouveaux éléments après les explications données par l’homme poursuivi pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans« . Ce dernier a été placé en détention provisoire dimanche 3 septembre à la Maison d’arrêt de Grenoble-Varces.
Le petit garçon existe-t-il ?
Une trace ADN de Maëlys a bien été retrouvée au niveau du tableau de bord, sur l’allumage des phares, à gauche du volant de la voiture du suspect. Au cours de ses auditions, le suspect reconnaît avoir côtoyé la fillette durant le mariage, « avoir échangé un mot avec elle, comme ont pu le faire les autres personnes qui étaient présentes à cette soirée, mais sans plus« , selon Maître Bernard Méraud, son avocat.
Il explique aussi que la fillette est montée dans son Audi A3 « avec un petit garçon, sur la banquette arrière, pour voir si ses chiens (ceux du suspect, ndlr) étaient dans le coffre« , explique l’avocat. Les deux enfants seraient ensuite descendus de la voiture. Vendredi, le parquet de Grenoble, qui diligente l’enquête, n’était pas en mesure de confirmer l’arrêt des recherches concernant l’identification de ce garçonnet.
L’appel à témoins lancé le 27 août
- Maëlys a 9 ans.
- Elle mesure 1,30 mètre et pèse 28 kilos.
- Elle a la peau mate, les yeux marron et les cheveux châtains jusqu’à mi-dos.
- Au moment de sa disparition elle portait une robe blanche sans manche, elle avait des nu-pieds blancs.
- Ses cheveux étaient coiffés en tresse avec une fleur blanche.
- Si vous possédez une information utile à l’enquête, vous êtes invités à contacter la gendarmerie du Pont-de-Beauvoisin.
- Le numéro des enquêteurs : 04.76.37.00.17.