Mathieu Caizergues a été officiellement déclaré « mort » le week-end dernier après sa disparition sur l’île de La Réunion le 23 juin 2017. Son corps n’a toujours pas été retrouvé. Une nouvelle qui avait provoqué la stupeur de la famille. Le parquet de Saint-Denis a demandé ce jeudi à ce que l’enquête soit élargie au chef « d’homicide involontaire ».
Le jeune gendarme héraultais rattaché à l’escadron de gendarmerie mobile de Saint-Amand-Montrond dans le Cher effectuait une randonnée sur l’île de la Réunion lorsqu’il a disparu.
Ce jeudi, le parquet de Saint-Denis a demandé au juge d’engager de nouvelles poursuites pour « homicide involontaire ». L’enquête était ouverte jusqu’ici pour « non assistance à personne en danger ».
Des mises en examen ?
Deux randonneurs qui accompagnaient Mathieu Caizergues pourraient par conséquent être mis en examen. Cet adjudant-chef d’unité de recherche de gendarmerie et le mari d’une sous-officier de gendarmerie avaient été placés en garde à vue avant d’être remis en liberté sans que des charges ne soient retenues contre eux.
« Depuis le début nous avons des doutes sur les différents versions des accompagnateurs, toutes les réponses n’ont pas été données, nous les attendons », a déclaré Jean Claude Pennino, l’enquêteur privée embauché par la famille, à France Bleu.
Une enquête qui est loin d’être terminée.