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Douai : Un radar mobile interviendra en zone 30
Posted On 11 Août 2017
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Les services de la police municipale et ceux de la police nationale ont renouvelé la convention qui définit leur façon de travailler ensemble, une organisation qui s’applique depuis trois ans et continue de s’affiner. Les services de l’Etat par le biais du sous-préfet, Jacques Destouches, et ceux de la justice avec le procureur de la République, Frédéric Theilliet, sont partenaires de cette collaboration.
Acquisition d’un radar mobile
Le point qui intéressa le plus les usagers de la route est sans aucun doute l’acquisition d’un radar mobile qui sera utilisé par les services de la police municipale. Après avoir fait installer des plateaux ralentisseurs ces deux dernières années, la Ville a décidé de passer au niveau supérieur et les agents interviendront dans les zones limitées à 30 km/h. Le matériel est prêt, il reste maintenant à s’organiser pour que le personnel soit formé à son utilisation par les services de la Police nationale.
La police municipale pourra aussi intervenir pour procéder aux mises en fourrière des véhicules épaves ou en stationnement abusif.
Condition d’utilisation de 102 caméras
Cette convention définit aussi les conditions d’utilisation des 102 caméras de surveillance qui sont installées sur la place du Barlet, les parkings à barrières ou dans l’hyper-centre. Les images sont visibles directement par la police municipale et peuvent être utilisées par la police nationale.
Le Procureur souligne d’ailleurs que : » Cette coopération et la présence au sol des forces qui sont mises à rude épreuve en ce moment sont rassurantes. Elles permettent une bonne remontée des informations et même d’aider à l’élucidation de quelques enquêtes judiciaires« .
Propreté
La police municipale lutte aussi contre les dépôts sauvages d’ordures, les déjections canines ou la propreté des places de marché. Elle peut contribuer à l’identification des contrevenants en procédant, par exemple, à des relevés photographiques.
Frédéric Chéreau, maire et principal intéressé, se réjouit de la poursuite de cette collaboration : » avoir une bonne communication quand on intervient sur un même territoire est essentiel. Il faut aussi se répartir clairement les rôles et surtout faire le point régulièrement pour apporter corrections nécessaires à l’amélioration du dispositif« .
