Exécution d’Avignon : Samir Maallem a été tué d’une balle en plein coeur
Qui en voulait à Samir Maallem ? C’est la question à laquelle réfléchissent les enquêteurs de l’antenne avignonnaise du SRPJ de Montpellier après la mort de ce père de famille de 31 ans. Vendredi soir dernier, cet Avignonnais qui a grandi à la Reine-Jeanne, a été froidement abattu devant son domicile par plusieurs hommes sous les yeux de son fils de 5 ans, assis à l’intérieur de la voiture.
D’après les résultats de l’autopsie pratiquée mardi à l’Institut médico-légal de Nîmes, Samir Maallem aurait succombé à une balle tirée en plein coeur. Un projectile parmi plusieurs autres qui ont transpercé son corps ce soir-là et pas uniquement dans la région du thorax. C’est en tout cas ce qui ressort des conclusions des médecins légistes qui ont examiné la dépouille de la victime. Ce rapport entre les mains, les policiers vont devoir longuement s’attarder sur la question du mobile. « Samir Maallem était attendu. Ils (les tireurs, NDLR) n’étaient pas là par hasard » confie un enquêteur.
Marié, ce papa de deux enfants gérait un commerce mais restait néanmoins placé sous bracelet électronique. Une peine qu’il exécutait après une condamnation dans une affaire de stupéfiants remontant à 2014. Après la fusillade survenue rue Thiers en mai dernier et la mort d’Omar Baghdad, Samir Mallem est le deuxième épicier à être abattu en l’espace d’une année. L’homme était responsable d’une épicerie, place Viguier, quartier de la Reine-Jeanne à Avignon.
Mélanie Ferhallad