« Je devrais être au boulot depuis 10 minutes. Ça fait 20 minutes que je suis dans la file d’attente et je suis enceinte de 4 mois », explique Alexia, 30 ans, devant le bureau de la police municipale, rue des Chaudronniers alors que le beffroi sonne 14 heures ce jeudi 28 septembre.
Comme beaucoup d’Amiénois ces jours-ci, Alexia, qui habite le quartier La Vallée, est venue chercher son macaron de stationnement résidentiel qui lui permet de se garer gratuitement près de son domicile. Et comme depuis mercredi 20 septembre, la file a tendance à s’allonger sur le trottoir devant le bureau de police municipale. Jusqu’à 45 minutes, presque une heure d’attente selon les heures, même si le service est ouvert sans interruption du lundi au vendredi, de 10 à 16 heures. Les macarons 2016-2017 était valables jusqu’à la fin du mois de septembre.
La Ville avait même conseillé cet été de ne pas se présenter à la police municipale dans l’attente d’une diffusion des conditions d’obtention. La distribution devait être confiée à la société Effia stationnement qui gère les parkings souterrains et les horodateurs. Début septembre, les agents municipaux renvoyaient d’ailleurs les propriétaires de véhicules vers le parking de la rue Alphonse-Paillat.
Sauf que depuis, c’est bien la police municipale qui assure la distribution. Pour obtenir son macaron, il faut la carte grise du véhicule, un justificatif de domicile de moins de 4 mois. Le coût est d’un euro pour le premier véhicule, 50 euros pour deux voitures, et 100 euros pour le troisième.
Étudiante, Julie, 20 ans, sort de la police municipale avec son macaron après une demi-heure de queue. « J’habite le quartier Saint- Leu et j’avoue que le système est pratique. Je ne suis pas embêtée pour trouver une place ».