Fleury d’Aude : des dépôts sauvages trop nombreux
Fleury d’Aude : des dépôts sauvages trop nombreux
Il n’est hélas pas rare, qu’en se promenant dans la garrigue, de découvrir, au détour du sentier, des amas de gravats, des pneus et autres encombrants. L’incivilité coûte cher à la commune mais peut coûter aussi très cher à celui qui s’y livre. Le Code pénal prévoit de lourdes sanctions pour les contrevenants jusqu’à la confiscation du véhicule si celui-ci a servi pour effectuer un dépôt sauvage : qu’on se le dise !
La police municipale a, entre autres, mission de traquer les pollueurs et de veiller au respect de l’environnement, et a toute autorité pour enquêter et verbaliser si besoin. Pour Fleury, c’est Christophe Hérail qui est chargé de cette mission. Son domaine de compétences concerne aussi bien la chasse, la pêche que l’environnement, il est également garde du Conservatoire du littoral et son action s’étend sur les sites Natura 2000 de la commune. Il explique : « Je patrouille quotidiennement à pied ou en voiture pour relever les incivilités. Quand je réalise un constat, je m’informe auprès du voisinage et du cadastre pour identifier l’auteur des faits ou le propriétaire du terrain. Une fois l’auteur retrouvé, si celui-ci refuse de nettoyer, la procédure est déclenchée ». Il ajoute : « C’est facile et gratuit d’aller en déchetterie, la collecte des déchets jetés n’importe où, a un coût pour les habitants, en image et en argent ».
Une autre forme d’incivilité se retrouve sur les trottoirs et quelques fois sous nos pieds ! Les déjections canines, un vrai fléau même dans un village si petit soit-il. Christophe Hérail ajoute : « Ramasser les crottes de vos chiens c’est bien pour ceux qui le font, mais laisser dans la rue, c’est aussi un dépôt sauvage puni par la loi ». Mais ce n’est pas tout : en ce début janvier les carcasses des pauvres sapins de Noël risquent bien de se retrouver sur les trottoirs, tout comme les déchets verts quand le printemps sera là, où encore le vieux matelas et le meuble qui ne sert plus lorsque les propriétaires de résidences secondaires seront de retour avec les beaux jours. À bon entendeur !