Galère à la sortie du parking : des agendas croisés pour « anticiper la congestion »

Entre 1 h 30 et 2 h pour sortir du parking Euralille : samedi, l’expérience shopping a viré au cauchemar pour les visiteurs du centre commercial. Et ils étaient nombreux en ce week-end de soldes. Lundi matin, une réunion de crise a permis d’entrevoir une solution pour fluidifier la circulation dans le quartier.

«  On s’est fait surprendre…  », admet Hugo Rey. Le directeur d’Euralille a enregistré samedi un des «  scores historiques  » de fréquentation, comme peut en connaître le centre un samedi de soldes, pas moins de 80 000 visiteurs. Ce qui a surpris, c’est l’après courses.

«  Ça, depuis l’épisode Primark, on peut le gérer » rappelle le directeur : adaptation du rythme des feux, police municipale, barrières grandes ouvertes en sortie de parking… «  Là où la situation nous a surpris, c’est que le flux de voitures venant du parking a croisé le flux de centre-ville.  » Trois événements voisins affichaient complet  : Brigitte à l’Aéronef, Shaka Ponk au Zénith et de la magie au Casino. Résultat : jusqu’à 2 heures d’attente pour sortir.

Lundi matin, réunion de crise à Euralille et ce constat : le centre fait partie intégrante d’un quartier qui attire du monde pour d’autres raisons que le shopping. «  Nous avons décidé de croiser nos agendas avec les programmes de ces structures culturelles pour anticiper la congestion  », explique Hugo Rey.

Il s’agira de diriger les automobilistes vers les parkings sous-utilisés et d’empêcher le stationnement dans la raquette Willy-Brandt. Première application ce samedi.

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