Gironde : deux commerces attaqués à la voiture bélier à Sainte-Foy-la-Grande et Pineuilh
Des malfaiteurs s’en sont pris à deux commerces du secteur du Libournais, dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont attaqué à la voiture bélier une bijouterie et un magasin de téléphonie. Ils n’ont quasiment rien pu dérober.
Publié le 26/01/2018 à 09:56 Mis à jour le 26/01/2018 à 12:11
Les deux attaques se sont déroulées à une demi-heure d’intervalle. Les malfaiteurs ont, à l’aide d’une voiture fonçant dans la vitrine, forcé l’entrée d’une bijouterie de Sainte-Foy-la-Grande à 3h du matin ce vendredi puis d’un magasin de téléphonie mobile dans une galerie commerciale de Pineuilh à quelques kilomètres de là, selon France Bleu Gironde.
Les malfaiteurs n’ont pas pu voler grand-chose. Dans la bijouterie, tous les objets de valeur avaient été rassemblés dans le coffre-fort de la boutique qu’ils n’ont pas pu forcer. Même scénario pour le magasin de téléphonie mobile où le butin ne serait pas non plus très important, selon la Gendarmerie Nationale. C’est la brigade de recherches de Libourne qui a été chargée de l’enquête. Premier élément, les attaques auraient été perpétrées à l’aide du même véhicule. Les malfaiteurs, eux, n’ont pas été interceptés.
L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Libourne (33).
Le Libournais, un secteur sensible
En 2013, l’Etat avait placé quatre communes rurales ou rurbaines Libourne, Castillon-la-Bataille, Sainte-Foy-la-Grande et Pineuilh en Zone de sécurité prioritaire (ZSP), en raison du taux de délinquance sur ces quatre communes deux fois supérieur à celui du territoire.
Ce placement en ZSP signifiait plus de moyens policiers, renforts de la gendarmerie, de vidéosurveillance, et de budget dédié à la sécurité.
A l’époque, Michel Holmière, le maire de Castillon-la-Bataille parlait de « climat d’insécurité ».
Il y avait également une augmentation des violences intrafamiliales dans le Libournais et une croissance significative de la délinquance des mineurs.
En 2016, le maire de Libourne Philippe Plisson souhaitait sortir de la ZSP, « qui avait un effet repoussoir plus qu’attractif ».