La plus grande vigilance reste de mise pour les autorités après l’attentat de Strasbourg. Ainsi, les marchés de Noël font l’objet d’une surveillance accrue. Exemples à Bastia et Borgo.
Publié le 15/12/2018 à 19:08
« On a demandé aux patrouilles de la police municipale de passer à partir de 17 heures et d’être sur le marché et autour jusque dans la soirée. On a également ajusté le dispositif anti-intrusion pour les véhicules béliers en positionnant des plots en béton entre les barrières. C’est un dispositif pour sécuriser au maximum le marché de Noël », indique Paul-André Giannechini, directeur général du service de proximité et de citoyenneté de la mairie de Bastia.
Le coût des agents de sécurité et des aménagements afin de circonscrire le marché de Bastia s’élève à 20 000 euros. Ce renforcement des dispositifs de protection a été sollicité par les préfectures. « Il est important que la vigilance soit assurée partout, sans se poser la question du niveau de risque. La Corse est sur un territoire un peu plus spécifique, que l’on peut parfois considérer comme un peu mieux protégé, mais pour autant, on mettra le même niveau de sécurité en Corse qu’ailleurs », explique Hervé Doutez, directeur de cabinet du préfet de la Haute-Corse.
Les commerçants rassurés
À Borgo, les mesures de sécurité privée sont similaires à celles de Bastia. Seule différence : ce sont les gendarmes qui patrouillent et non pas les policiers. Vendredi, le plan vigipirate a été ramené au niveau « risque attentat », le dispositif reste inchangé.
Ce qui conforte les commerçants. « On se sent plus rassuré. On aimerait que ce soit fait un peu plus souvent dans divers événements », explique une d’entre eux. « Ils sont discrets, ça passe tranquillement dans les allées, ce n’est pas gênant du tout », complète une autre.
Que ce soit le niveau urgence attentat ou risque attentat, il est demandé à toute la population de rester vigilante et de signaler tous les comportements suspects.