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Hettange-Grande L’homme derrière l’uniforme : F. Biedak, un parcours singulier

Il est une silhouette familière à Hettange. Imposant, toujours droit dans ses bottes, on l’aperçoit à la sortie de l’école, sur les manifestations locales ou derrière ses jumelles de contrôle de vitesse. Mais qui est réellement Frédéric Biedak, policier municipal de la commune ? Un homme dont le parcours singulier mérite qu’on s’y attarde.

Le Républicain Lorrain – Aujourd’hui à 19:52 – Temps de lecture : 2 min

Frédéric Biedak, un homme de convictions, de terrain, engagé pour la sécurité et le bien-être de ses concitoyens.
Frédéric Biedak, un homme de convictions, de terrain, engagé pour la sécurité et le bien-être de ses concitoyens.

Frédéric Biedak a débuté sa carrière dans l’armée de terre, dans une compagnie de combat spécialisée en déminage et en explosifs.

Il a porté l’uniforme avec bravoure en ex-Yougoslavie. En 1996, il est déployé sur le Mont Igman pour y neutraliser des mines, munitions non explosées. En 1999, au Kosovo, il participe à des opérations de maintien de la paix. « Ces images compliquées sont ancrées en moi », confie-t-il, évoquant les 1e charniers découverts au cours de la mission. Ancien parachutiste – il a sauté à 10 000 m d’altitude, comme Tom Cruise ! – Frédéric n’a jamais reculé devant le danger. Un vécu hors du commun qui force le respect.

Un visage de proximité, un repère

Après l’armée, il devient ASVP, réussit le concours de policier municipal. Il exercera à Metz, à Longwy. En 2019, il prend ses fonctions à Hettange, où il est bien plus qu’un agent de la voie publique : un visage de proximité, un repère.

Doté du grade de brigadier-chef principal, il incarne l’efficacité et la droiture. Frédéric Biedak sillonne la commune à bord de sa voiture sérigraphiée, veille à la sécurité aux abords des écoles, gère les incivilités, et répond présent lors des manifestations.

Une profession en manque de reconnaissance

Mais c’est aussi le président du SNPM « le 1e syndicat professionnel de la police municipale ». Il défend ardemment les droits des agents, portant haut la voix de cette profession en manque de reconnaissance. « Nous sommes la plus vieille police de France, la 3e force de sécurité du pays… Et pourtant les derniers en termes de considération. Les collectivités peinent à recruter, les salaires sont trop bas », déplore-t-il.

Dans une époque où la police municipale a « le vent en poupe », et alors que le débat sur leur armement divise, son rôle prend tout son sens : celui d’un gardien de la tranquillité, profondément humain.

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