Il suit et viole une jeune fille à la sortie d’une discothèque
«Un prédateur sexuel» vient encore d’être mis hors d’état de nuire par les policiers de la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes de la sûreté départementale. Il avait agi dans le week-end du 21 au 22 octobre dans le centre-ville de Toulouse. Une jeune fille de 21 ans qui avait passé la soirée avec des amis dans une boîte de nuit avait été agressée alors qu’elle rentrait chez elle dans une rue proche de l’Université du Capitole.
Selon certains éléments de l’enquête, dont des témoignages, l’homme l’aurait suivie depuis les allées Jean-Jaurès jusque devant son immeuble. Au moment où elle entrait, il s’était précipité vers elle et avait bloqué la porte.
Apeurée, la victime avait appelé à l’aide mais son agresseur l’avait projetée au sol et lui avait intimé l’ordre de se taire. Usant de sa force, il l’avait contrainte à des rapports sexuels avant de s’enfuir, dissuadé par la jeune fille de continuer.
Bien que choquée, la victime s’était rendue au commissariat très rapidement afin d’expliquer ce qu’il venait de lui arriver et de déposer plainte.
Alors que les faits venaient de se produire, elle a accepté de retourner sur les lieux afin d’aider les enquêteurs à comprendre l’enchaînement des violences. Non loin de là, elle a reconnu formellement son agresseur qui se promenait dans la rue. Cet homme de 31 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Au terme de celle-ci, il a été présenté à un juge. Une information judiciaire a été ouverte. En attendant d’être jugé, il a été écroué.
Il ne s’agit pas du premier prédateur sexuel interpellé par la sûreté départementale ces derniers temps. Mi-octobre, ils avaient mis fin aux agissements d’un homme de 24 ans qui terrorisait, depuis le mois de septembre, les jeunes femmes aux alentours de la station de métro Jolimont à Toulouse (nos éditions précédentes). Tard le soir, muni d’un couteau, il les agrippait afin de leur dérober leur téléphone portable ou leur portefeuille. Mais il n’en était pas resté là. L’une de ses huit victimes avait en effet subi des attouchements. Jugé par le tribunal correctionnel, il avait écopé de six ans de prison ferme et avait été maintenu en détention.
L’homme interpellé pour le viol de cette jeune fille, le week-end du 21 au 22 octobre, devrait, lui, comparaître devant la cour d’assises de la Haute-Garonne.