Individu ivre avec un couteau : une policière blessée
Sur place, les fonctionnaires engagés constatent que l’homme répondant au signalement est en état d’ivresse manifeste. Aux premiers regards, ils ne repèrent aucune arme blanche. Le suspect fait aussitôt l’objet d’un contrôle. La palpation ne tarde pas à confirmer que l’individu est porteur d’une lame. La patrouille procède à l’interpellation.
Rébellion
Tendue, la situation dérape brusquement. L’individu refuse de prendre place dans le véhicule de police. Il se débat. Une policière ne parvient pas à éviter un coup de pied. Elle est touchée à l’une de ses mains. Le récalcitrant est finalement maîtrisé, puis transporté au commissariat et placé en garde à vue.
La victime est, quant à elle, conduite aux urgences de l’hôpital de Mont-Saint-Martin. Les soignants qui la prennent en charge suspectent une fracture de la main. Placée en arrêt de travail, elle doit consulter un chirurgien.
Des faits récurrents
Contacté, le commissaire de l’agglomération longovicienne n’entend pas s’étendre sur l’incident. Il concède néanmoins que les faits de violence à l’encontre des forces de l’ordre ont tendance à se multiplier. Du côté du tribunal judiciaire de Val de Briey, les comparutions immédiates de prévenus poursuivis pour outrages, rébellion ou encore refus d’obtempérer sont, effectivement, de plus en plus fréquentes.
Cette « banalisation des violences sur les forces de l’ordre » ne cesse d’être dénoncée par les syndicats de police, qui réclament « des mesures au niveau national pour endiguer ce fléau ». Le mal est même plus profond. L’uniforme, de manière générale, semble désormais être pris pour cible. Les équipiers du Smur et les sapeurs-pompiers agressés dans la nuit du 21 au 22 novembre à Homécourt en sont la triste illustration.