Comment vivre, en France, avec les musulmans qui acceptent les lois de la France sans les stigmatiser en raison des islamistes ? La solution politiquement correcte, c’est : pas d’amalgame, l’islam n’est pas l’islamisme.
Premier inconvénient, c’est une attitude raciste, car elle prétend que les centaines de millions d’islamistes, ainsi que leurs dirigeants politiques et leurs clercs religieux, au Nigeria, en Mauritanie, Arabie saoudite, Irak, Iran, Pakistan, Afghanistan, etc., sont tous des imbéciles qui ne savent pas lire le Coran.
Second inconvénient, c’est faux : réduire les prisonnières de guerre à la condition d’esclaves sexuelles vendues aux enchères, comme le fait Daech avec des Yézidies et Boko Haram avec des chrétiennes, est autorisé par le Coran (sourate 4 verset 3), pratiqué par Mahomet, notamment avec Maria la Copte, et les armées musulmanes l’ont fait pendant des siècles, sans jamais une condamnation des autorités religieuses. Les trois sources de l’islam (le Coran, l’imitation de Mahomet et le consensus) approuvent l’esclavage sexuel et, de même, l’ensemble des pratiques islamistes.
Enfin, c’est stupide, car utiliser le mensonge pour exonérer de l’islamisme les musulmans qui choisissent la France, c’est aller à l’échec. On ne bâtit rien de durable sur le mensonge.
Il existe une autre approche : l’islam des lumières. Elle ne ment pas sur l’islam, elle le refonde, en révoquant la thèse du Coran incréé.
Cette thèse, obligatoire dans l’islam depuis 920, en raison du consensus des cheiks et de l’approbation constante des autorités politiques depuis cette date, stipule que le Coran a été écrit par Allah lui-même, avant la création du monde – il y a 14 milliards d’années – en langue arabe, car Allah parle l’arabe classique avec les anges depuis cette date lointaine. Allah l’a écrit sur une Table du Paradis gardée par des anges, et quand le temps est venu, l’ange Gabriel l’a lu, récité à Mahomet, qui l’a à son tour récité à qui voulait l’entendre. En conséquence, le Coran a été dicté et, étant venu d’Allah, aucun de ses versets ne peut être récusé.
L’islam des lumières soutient que le Coran, comme tous les livres sacrés d’Occident, est inspiré, et non dicté. Ceux qui l’ont écrit ont mêlé une inspiration avec des idées de leur époque. Pour le Coran, comme pour la Bible, le lecteur doit réfléchir pour séparer ce qui vient d’une inspiration et ce qui exprime des idées purement humaines. En conséquence, un certain nombre de versets du Coran doivent être rejetés : ceux qui affirment des erreurs factuelles, comme la Terre plate, et tous les versets qui violent les droits de l’homme – et de la femme.
À partir de là, l’islam des lumières s’oppose au refus de chanter « La Marseillaise », aux rues sans femmes, aux voies de faits contre celles et ceux qui quittent l’islam, au recrutement, à la formation, à l’hébergement et à la protection des terroristes dans les Molenbeek français, et à tout ce qui refuse ou insulte la France.