C’est une tradition à Agen, les soirées « cartable ». Par là, il faut comprendre des repas, entre copains de lycée, qui ne disent pas tout à fait la vérité à leurs parents, et qui se retrouvent en centre-ville. Jusque tard le soir, et pas forcément dans un état de sobriété totale. « Ce ne sont pas les vacances de Noël qui sont le plus problématique. Et surtout, ces soirées “cartable”, aujourd’hui, sont bien plus apaisées qu’il y a trois ou quatre ans », souligne le capitaine de police François Lorenzato, référent scolaire en zone police.
Cela dit, du côté de la Ville d’Agen, tous les moyens sont déployés afin que ces soirées ne soient pas synonymes de débordements… C’est ce que confirme Thomas Zamboni, élu municipal :
« Systématiquement, les vendredis veilles de vacances scolaires, nous mobilisons l’intégralité de notre brigade nocturne, soit six policiers municipaux dont deux maîtres chiens ».
Une politique qui porte visiblement ses fruits, puisque ces « soirées cartables » semblent être moins préoccupantes qu’il y a deux ans, où, outre les forces municipales, la police nationale était également plus qu’en alerte.