Depuis mars, la police municipale de Jœuf a ses propres locaux, situés sur le côté droit de la mairie. « Cette entrée indépendante, c’est une bonne chose. Ça permet plus de discrétion aux personnes qui souhaitent venir nous voir », confie Stéphane Olszewski, responsable de l’équipe. Auparavant, ils exerçaient dans l’un des étages de la mairie.
Mais la plupart du temps, c’est plus sur le terrain que l’on peut les rencontrer. Notamment pour l’opération Tranquillité vacances, l’OTV comme on dit dans le jargon. Cette année, une soixantaine de personnes ont fait appel aux policiers joviciens. « On pense qu’on ne peut faire une demande qu’en été, mais c’est faisable toute l’année désormais. » Et leur nombre est en constante évolution. « Au départ, ce sont plus les personnes âgées qui y avaient recours. Maintenant, c’est une sécurité qui plaît à beaucoup de monde. » Cet été, à Jœuf, on a même modernisé le service. « Après la visite, j’envoie un message sur le téléphone des propriétaires, comme ça ils sont tout de suite au courant. C’est assez apprécié. »
L’été, la police municipale voit aussi revenir les problèmes de voisinage. « Dès qu’il fait beau, les gens vivent davantage à l’extérieur. Cela occasionne du bruit. Parfois trop. Les gens pensent au tapage nocturne. Mais le plus souvent, c’est le tapage diurne qui pose problème. » Comment se caractérise-t-il ? Quelle est la limite entre ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas ? « Je dirais que c’est tout ce qui sort de l’ordinaire, comme de la musique à fond par exemple. »
Pour rappel, on peut faire du bruit en semaine de 8h à 20h, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h, le dimanche uniquement de 10h à 12h.
Devant chez vous, ça n’est pas chez vous
De nombreux « agacements » se sont fait entendre cet été, à l’encontre des propriétaires de chiens. « Nous avons dû intervenir car dans certains quartiers, ça aboyait de tous les côtés. Mais une fois sur place, c’est toujours le chien du voisin qui a commencé. Jamais le sien. Au bout d’un moment, on est obligé de faire apparaître la menace de la contravention pour parvenir à une fin. »
Le stationnement peut également créer des tensions. « Les gens pensent, à tort, que la partie de trottoir devant chez eux leur appartient. Or, elle est à la commune. Donc, si un voisin a de la visite, elle peut tout à fait se garer devant votre habitation… »
D’une manière générale, Stéphane Olszewski rappelle une règle fondamentale. « Tout ceci, c’est du savoir-vivre, du bon sens. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. » La communication est primordiale. « Au moindre trouble, on fait appel à nous. Alors qu’en toute logique, c’est bien d’aller s’expliquer avec son voisin d’abord. Et si les tensions ne s’apaisent pas, on fait alors appel à nous… »
D’une manière générale, août s’avère un mois assez tranquille. « Nous avons plus de boulot en mai-juin, lors des premiers beaux jours. Les gens sortent et c’est là qu’il faut principalement rappeler les règles. »