Jœuf Non, il n’y a pas eu de tentative d’enlèvement d’une mineure rue de Franchepré
L’affaire a agité les réseaux sociaux. Le 16 novembre dernier, une préadolescente aurait été victime d’une tentative d’enlèvement dans la rue de Franchepré. C’est totalement faux ! Si la mineure a bien été abordée par un jeune majeur, ce dernier ne présente aucun danger pour autrui.
La tension redescend doucement. Elle laisse place au soulagement. Sur les réseaux sociaux, l’heure n’est plus aux appels à constituer une milice. Il n’est plus question de patrouiller dans la rue de Franchepré à la recherche d’un individu ayant tenté d’enlever une mineure d’une dizaine d’années… Les doutes sont levés.
La colère enfle
L’affaire débute le 16 novembre dernier. Une mineure assure avoir été abordée par un individu à sa descente d’un bus en haut de la rue de Franchepré. Craignant une tentative d’enlèvement, son père se présente au commissariat de Jœuf pour signaler les faits. Les policiers, dès le début de leur enquête, s’orientent vers une mauvaise interprétation de la jeune fille.
Reste que sur la toile, la colère enfle. D’autres parents affirment que leur fille a été victime des mêmes agissements, au même endroit. Un jeune adulte répondant au même signalement est mis en cause.
Repéré sur vidéo
En réaction, la police municipale décide de surveiller le haut de la rue de Franchepré les 17, 18 et 19 novembre. Parallèlement, un homme correspondant au signalement fourni est repéré sur les enregistrements des caméras du secteur. L’agresseur présumé a été filmé alors qu’il descendait d’un autre bus.
Le 22 novembre, les agents municipaux attendent le bus en question. « L’individu en est bien sorti », confirme Stéphane Olszewski. Et le chef de la police municipale de poursuivre : « Nous l’avons suivi et on s’est vite rendu compte qu’il allait parler à tout le monde, que tout le monde le connaissait. Il est réputé très bavard et très gentil. » Le contrôle du jeune homme met en évidence que ce dernier souffre d’un handicap ayant pu effrayer la préadolescente à l’origine du signalement. Un autre élément est pris en compte : « La jeune fille n’est pas de ce secteur de la ville. Le 16 novembre, elle est descendue au mauvais arrêt de bus. Elle s’est trompée et devait déjà être paniquée. La rencontre avec l’individu n’a sans doute fait que renforcer sa peur. Mais c’est un bon jeune. » Loin de lui l’idée de vouloir enlever qui que ce soit.