La géo-verbalisation est en place
Après le procès-verbal électronique, les agents de la police municipale intercommunale de la communauté de communes du Sud Territoire (CCST) sont passés à la géo-verbalisation électronique. En effet, les élus ont approuvé l’acquisition de trois GVE à la fin du mois de septembre dernier. Le coût de ces trois appareils s’élève à 2 524 euros et l’intercommunalité a profité d’une subvention de l’État à hauteur de 50 % du montant.
Les trois équipes de la police sont équipées depuis le début du mois d’octobre. « Les anciens modèles donnaient des signes de faiblesse », reconnaît Monique Dinet, vice-présidente qui conduit la commission « police intercommunale » à la CCST. « Ce nouveau système, outre d’être plus simple d’utilisation, est un juge de paix en cas de contestation », poursuit l’élue. « Il y a une vraie facilité dans le travail », acquiescent les membres de l’une des trois équipes de la police.
Comme un smartphone
Là aussi, l’appareil se présente sous la forme d’un smartphone. L’application permet ainsi de verbaliser différentes infractions (stationnements interdits ou gênants, alcoolémie, surcharge, vitesse excessive…). Il permet aussi d’accompagner les informations par des photos et surtout de géolocaliser le procès-verbal. « Cela évite les erreurs de saisie et/ou les contestations », insiste Monique Dinet. L‘ensemble des données sont transmises directement au centre national de traitement de Rennes, lequel adressera un avis de contravention à la personne verbalisée ou au titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule.
Chaque agent a son compte sécurisé via une carte à puces personnalisée. La connexion est sécurisée et se fait au retour de l’agent au poste de police à Beaucourt. À terme, ces appareils permettront de transférer en direct les appels des habitants au secrétariat du service. Pour rappel, à ce jour, 17 des 27 communes de la CCST ont adhéré au service de la police municipale intercommunale.
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