La Ville de Montceau met en place le dispositif de participation citoyenne. Le protocole a été signé ce vendredi après-midi en mairie.
De g. à dr. les commandants Berthelon et Plantard et le commissaire Jérome Besse de Montceau, la directrice départementale de la sécurité publique en Saône-et-Loire Myriam Akkari, Guy Souvigny et Gérard Gronfier, maire adjoints, la maire de Montceau Marie-Claude Jarrot, le sous-préfet de Montceau, Autun et Le Creusot, Eric Boucourt et le chef de service de la police municipale de Montceau, Stéphane Fel. Photo Solen Wackenheim
Ce vendredi après-midi, la Ville de Montceau a signé le dispositif de participation citoyenne.
Un dispositif qui permet « de créer un lien privilégié entre les autorités et les citoyens » notamment pour assurer la sécurité dans certains quartiers de la commune.
Par le biais de ce protocole, une dizaine de Montcelliens, issus des conseils citoyens du Plessis et du Bois-du-Verne, de l’association Sauvegarde 71 et du conseil des sages, deviennent acteurs de la sécurité en s’engageant à signaler aux autorités tout ce qui paraitrait suspect.
« L’idée c’est d’amener les citoyens à travailler ensemble pour le mieux-vivre et pour être vigilant a déclaré Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau. Il ne s’agit pas de se surveiller les uns les autres mais de travailler au bien-être de la population »
Jérôme Besse, commissaire de police à Montceau a ensuite pris la parole. S’adressant aux citoyens participants au protocole, il a assuré : « Pour nous c’est la concrétisation d’un long processus. Ce protocole va permettre d’ajouter un acteur à la sécurité publique : vous, les citoyens. Cela nécessite un fort engagement de votre part, de notre part et de la part de la municipalité ».
Myriam Akkari, directrice départementale de la sécurité publique : « La police sait beaucoup de choses mais ce n’est jamais assez. Vous serez son relais. Je suis ravie de signer ce dispositif sur une commune importante comme Montceau ».
Eric Boucourt, sous-préfet d’Autun, Le Creusot et Montceau : « La sécurité c’est l’affaire de tous. Ce dispositif, qui a été développé dans un premier temps en zone rurale, permet de créer un lien privilégié entre les autorités et vous-mêmes. Ca veut dire observer et être vigilant. Je veux insister sur une problématique. La distinction entre la délation et le témoignage. Il y a une différence fondamentale : le délateur dénonce pour nuire dans son intérêt propre tandis que le témoin est celui qui signale dans l’intérêt de tous ». Il a ajouté : « toute situation anormale peut faire l’objet d’un signalement. La police fait son travail mais elle a besoin de vous pour le rendre plus efficace ».