La vidéosurveillance débarque à Chambly
Une soixantaine de caméras va être installée d’ici à février 2019 à Chambly (Oise). Objectif : éviter les infractions.
Les caméras de vidéosurveillance vont faire leur apparition dans le paysage de Chambly (Oise). D’ici à février 2019, une soixantaine de caméras surveillera la commune.
« Actuellement, nous avons déjà une caméra sur le parking de la gare mais qui relève de la communauté de communes, précise Marc Virion, adjoint au maire en charge de la tranquillité publique et de la sécurité. La police municipale a cependant accès aux images. »
Dix caméras seront posées fin septembre – début octobre aux entrées et sorties de la ville. Les autres seront positionnées en centre-ville, dans les parcs publics et près du stade de foot. L’objectif premier de cet investissement : la dissuasion.
Dissuader
« Le but est de remédier aux incivilités et petits délits. Nous n’avons pas de problème de délinquance à Chambly, explique Marc Virion. Cela aidera également les policiers municipaux pour identifier les voleurs de voitures par exemple ou ceux qui dégradent le mobilier urbain. »
Cet été, dans le parc de la mairie, « nous avons eu pour 20 000 € de dégradations. J’espère que les caméras feront passer l’envie à ces personnes de recommencer. » Les caméras permettront également aux forces de l’ordre de contrôler davantage les flux lors des manifestations sportives et culturelles. Un investissement de 300 000 € financé à 50 % par l’État, 30 % par le Département et 20 % par Chambly.
Sept agents
« Lors des élections municipales en 2014, la sécurité était l’un de nos thèmes phares de campagne, la vidéosurveillance est donc dans la continuité de notre programme présenté à ce moment-là », rappelle Marc Virion. Pour renforcer ce sentiment de sécurité, l’élu souhaiterait augmenter les effectifs de la police municipale.
« L’idéal serait de passer de quatre à sept agents. »
Des policiers qui seront prochainement armés. « Le but n’est pas qu’ils s’en servent, précise l’élu. C’est un outil, là aussi, de dissuasion et de sécurité pour les forces de l’ordre. »
Élodie TAILLADE