C’est avec l’aide du FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance) et un référent sécurité que le dossier a été élaboré, pour enfin aboutir. Ecoles, salles de sport, centre socioculturel, mairie, centres techniques, station d’épuration mais aussi en général le centre-ville, les rues, les parkings et les entrées de villes : 40 caméras de vidéosurveillance ont été installées.
« Ce que nous avons voulu avant tout, c’est accentuer sur la commune la sécurité des personnes et des biens. La vidéosurveillance est un outil dissuasif qui va nous permettre de travailler en lien avec la gendarmerie. Il n’est pas question d’espionner, mais surtout de se servir des bandes enregistrées lorsque nous en aurons besoin », souligne Thierry Le Bourdiec, adjoint en charge de la sécurité.
Toutes les caméras sont reliées à un centre de supervision, seules quelques personnes sont habilitées à y avoir accès et à visionner les vidéos. Le matériel est numérique, les anciennes caméras analogiques ont été remplacées au profit d’une nouvelle technologie. Le coût de l’installation est d’environ 100.000 € subventionnés à 40 % par le FIPD.
La délinquance sur la commune ne connaît pas de hausse, mais est bien présente. Les élus, à travers ce nouvel outil, souhaitent apporter un peu plus de sérénité dans la cité. Le dispositif sera prochainement présenté à tous les élus et aux maires des communes voisines, car pour Thierry Le Bourdiec, la vidéosurveillance doit être un outil partagé par tous. Une sorte de maillage qui permet d’être unis contre tout type de délinquance. Opérationnel depuis quelques semaines, le dispositif pagnotin a déjà servi aux hommes de la brigade de la gendarmerie locale qui ont résolu quelques affaires de cambriolages et de vols sur la commune.