Le jeune homme de 19 ans avait proféré des menaces de mort à l’encontre de forces de l’ordre, jeudi à Landivisiau. Il a recommencé au tribunal de Brest, ce lundi. Il part en prison pour un an.
« Les menaces tiennent toujours, la lame, le 9 mm, tout le reste ! », avertit ce jeune homme de 19 ans, devant les trois juges du tribunal de Brest, lundi.
Jeudi, à Landivisiau, police municipale et gendarmes interviennent suite à l’appel d’une femme. Cette éducatrice a une altercation avec une bande de jeunes. Quand les forces de l’ordre débarquent, les insultes s’orientent vers elles.
« C’est facile de trouver un 9 mm »
Le jeune de 19 ans et son frère sont particulièrement violents dans leurs propos. « Sale policier, cow-boy, je te retrouverai, je vais te planter une lame, tu auras un contrat sur ta tête, c’est facile de trouver un 9 mm. Je paierai des gens pour te mettre une balle ! », hurle le Finistérien mis en cause. « Tu vas passer à la casserole ! », lance-t-il, par la suite, à une policière.
L’interpellation est difficile. Les menaces ne s’arrêtent jamais. Pas même devant la justice.
Rebelote au tribunal
Vendredi, devant le juge de la détention, quatre gendarmes sont requis pour le maîtriser. « Je vais cramer sa maison ! La gendarmerie, je vais la faire exploser ! », aboie-t-il, alors qu’il est jugé en visioconférence, lundi. Les magistrats n’échappent pas à sa colère aveugle, la procureure et la présidente recevant des insultes particulièrement grossières.
Le parquet parle d’un « enfermement dans la provocation », avant d’être coupé par des menaces de mort.
Quand les juges sortent délibérer, l’homme continue de laisser sortir des infamies, comme il respire, croyant que le son est coupé.
Il écope d’un an de prison ferme. Le temps pour lui de se calmer ?