Le chauffard agresseur de policiers incarcéré
‘homme qui avait mis en danger la vie de policiers mercredi lors d’une folle course-poursuite dans le quartier de Cantepau à Albi a été condamné hier à deux mois de prison ferme.
L’individu qui s’était rendu coupable de refus d’obtempérer et de mise en danger des forces de l’ordre, en l’occurrence une patrouille de la BAC, ce mercredi à 1 h 30 du matin dans le quartier de Cantepau à Albi, a fait l’objet d’une comparution immédiate hier après-midi au tribunal correctionnel d’Albi. Il a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés et condamné de fait à une peine de prison de huit mois dont six assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.
Il avait foncé sur la patrouille de police
Dans la foulée du jugement, il a été conduit à la maison d’arrêt d’Albi. Sa peine a été complétée par des obligations de soins et de travail. Pour mémoire, l’homme a grillé plusieurs feux rouges mercredi aux aurores. Les policiers décident alors de l’intercepter mais le conducteur prend la fuite et une course-poursuite s’engage. À l’occasion d’une embardée, la voiture effectue un dérapage et se retrouve face à la voiture des policiers.
Le conducteur poursuivi ne s’arrête pas pour autant et fonce sur les policiers. Se sentant menacés, ils font alors usage de leurs Flash-Ball mais le fuyard avait réussi à s’éclipser jusqu’à son arrestation et sa condamnation hier par le tribunal d’Albi. Présent à l’audience, Patrick Batigne, secrétaire départemental d’Alliance Police Nationale «s’est félicité de la décision prise à l’encontre de ce dangereux délinquant : huit mois de prison dont deux fermes avec mandat de dépôt comme peine principale, plus une année de suspension du permis au titre de peine complémentaire. On peut dire que la justice est passée et que la règle qu’Alliance Police nationale voudrait voir systématique a été appliquée : quand on s’en prend à un policier, on va en prison. Alliance Police Nationale apporte également tout son soutien aux collègues exposés à des risques toujours plus importants en raison du sentiment d’impunité des voyous, que des jugements comme celui rendu aujourd’hui contribueront à faire disparaître.»