Le livre de l’été : Les 2 islams de Jean-Jacques Walter
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Femmes musulmanes : Asservissement
Le Coran place les femmes en état d’asservissement. Elles y sont considérées comme inférieures à l’homme en droit et en dignité : les hommes ont prééminence sur elles. Les hommes ont autorité sur les femmes en vertu de la préférence qu’Allah leur a accordée sur elles.
Rappelons les idées sur les femmes transmises à l’islam traditionnel par les hadiths attribués à Mahomet :
« Le prophète a dit : j’ai pu considérer le Feu (l’enfer) et voir que la majeure partie de ses habitants sont des femmes. »
« Le prophète a dit : la perfection a existé chez un grand nombre d’hommes. Mais il n’y a pas eu de femmes parfaites. »
« Le prophète a dit : le témoignage d’une femme n’est-il pas la moitié du témoignage d’un homme ? Certes oui […]. Cela tient, reprit-il, à l’infériorité de son intelligence. »
« Le prophète a dit : la femme a été formée d’une côte, et elle est tordue comme une côte. Si vous tentez de la redresser, vous la cassez. Alors, laissez-la être tordue, et jouissez en comme d’une tordue. »
En 2012, le savant islamique iranien de très haut rang Hajatosalem Kazem Sedighi écrivait : « Les femmes qui ne s’habillent pas de façon modeste tentent les hommes, corrompent leur chasteté et propagent l’adultère dans la société, ce qui augmente les tremblements de terre. »
La même année, le « psychologue » officiel saoudien Cheik Salah al-Luhaidan affirmait : »Les femmes qui conduisent des voitures souffrent de problèmes ovariens et d’un roulement du pelvis, ce qui peut causer des bébés congénitalement déformés. »
L’infériorité intellectuelle supposée des femmes justifie, pour l’islam, qu’elles soient privées d’écoles : dans la majorité du monde islamique, de la Turquie à l’Indonésie, l’éducation des filles est étroitement limitée. Quelques rares pays islamiques – le Maroc, la Tunisie et l’Iran – donnent aux filles accès à la connaissance. Ils forment une très petite minorité au sein du Dâr al-Islam, les pays où l’islam est la religion d’État.
Femmes musulmanes : Soumission au mari
Le Coran stipule qu’un mari doit frapper et séquestrer sa femme non pas si elle désobéit, mais simplement s’il la… soupçonne de penser à désobéir : « Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises… Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez. »
Voici quelques hadiths appartenant aux six recueils canoniques.
Une femme vint voir Mahomet et le supplia d’ordonner à son mari d’arrêter de la battre. Sa peau était tellement meurtrie sous l’impact des coups qu’elle était décrite comme étant plus verte que le voile vert qu’elle portait. Mahomet ne réprima pas le mari, mais ordonna à la femme de retourner voir son mari et de se soumettre à ses désirs sexuels.
Mahomet frappa sa femme favorite, Aïcha, dans la poitrine un soir où elle avait quitté la maison sans sa permission. Aïcha raconte : « Il me frappa à la poitrine, ce qui me causa une grande douleur. »
Le prophète a dit : battre sa femme est parfois nécessaire pour la remettre à sa place.
Le prophète a dit : un homme n’aura pas à répondre du fait qu’il batte sa femme.
Le consensus officiel islamique stipule qu’un mari doit frapper sa femme dans quatre cas :
– si elle refuse de se faire belle pour lui ;
– si elle refuse de faire l’amour avec lui ;
– si elle sort de la maison sans demander sa permission ;
– si elle manque à ses devoirs religieux.
Un mari dispose sexuellement de sa femme sans limite. « Vos femmes sont pour vous un champ de labour : allez à votre champ comme vous le voudrez. » Le consensus islamique interprète ce verset comme autorisant l’homme à prendre sa femme de n’importe quelle manière, n’importe où sauf dans une mosquée, et n’importe quand sauf pendant le ramadan.
Une femme a pour unique destin le plaisir sexuel de son mari, ce qui lui ôte tout droit de se refuser à lui. Si elle le fait, tous les anges la maudissent jusqu’au matin, et Allah est contrarié aussi longtemps que son mari reste contrarié.