Jérôme Esclatine, représentant pour le Puy-de-Dôme du syndicat national des policiers municipaux, confirme : « Il y a en effet une hausse des recrutements dans les collectivités territoriales. Il y a deux explications à ce phénomène : d’un côté, les nouvelles municipalités élues en 2014 et qui avaient promis au cours de leur campagne de recruter de nouveaux policiers municipaux. De l’autre, de par le désengagement de l’Etat, certains postes assurés jusqu’alors par la police nationale ne le sont plus et ce sont des policiers municipaux qui désormais font ce travail. Ainsi, à Clermont-Ferrand, depuis 2005, ce sont les policiers municipaux qui suivent la procédure de mise en fourrière de l’enlèvement jusqu’à la restitution du véhicule. Depuis l’an dernier, toujours dans la capitale auvergnate, ce sont deux policiers municipaux qui vont dans les écoles pour apprendre les bases du code de la route aux enfants. Quand ces agents sont affectés à ces tâches, il faut recruter pour affecter de nouvelles personnes sur le terrain. »En France, il y a eu 448 postes de policiers municipaux ouverts au recrutement lors de ce premier trimestre 2016. C’est 55 de plus que lors des trois premiers mois 2015. C’est dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie que l’augmentation est la plus importante (55 nouveaux recrutements). En Auvergne-Rhône-Alpes, il y a eu vingt postes supplémentaires proposés au recrutement lors de ce premier trimestre 2016.
>Le recrutement des policiers municipaux dans les nouvelles régions (cliquez ici pour lire en plein écran)
>Quelles sont les communes d’Auvergne ayant un service de police municipale ? (année 2015, source www.data.gouv.fr)