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SNPM Syndicat National des policiers Municipaux

Le pistolet à impulsion électrique arrive chez les policiers de Beauvais

Les policiers municipaux de Beauvais se forment en ce moment à l’utilisation des tasers. 12 armes de ce types seront utilisées par eux à partir de décembre.

Les policiers municipaux de Beauvais se forment en ce moment à l’utilisation des tasers. 12 armes de ce types seront utilisées par eux à partir de décembre.

Une nouvelle arme va prochainement équiper la police municipale de la ville. 38 policiers de Beauvais, sur 49, seront formés à l’utilisation de pistolets à impulsion électrique, associés à la marque Taser, d’ici la fin de l’année.

Pour l’instant, 18 agents ont validé la formation leur permettant d’en être équipé. «  Ils ont 18 heures de formation pratique et 12 heures de théorie  », décrit Alexandre Papion, directeur de la prévention et de la sécurité à la Ville. La préfecture doit maintenant prendre un arrêté individuel pour les autoriser à porter cette arme. « On espère que courant décembre, ce sera fait  ».

Un équipement revu à la baisse

Douze pistolets à impulsion électrique, pour un investissement de 50 000 euros, formation comprise, ont été acquis par la Ville. Ils sont financés pour moitié par le conseil départemental. C’est huit de moins que ce qui avait été initialement prévu et présenté lors d’un conseil municipal, en avril 2016. «  Nous avons revu le chiffre à la baisse car cela faisait trop par rapport à la configuration du service  », précise Alexandre Papion. De fait, la subvention demandée au conseil départemental a été divisée par deux.

Les policiers municipaux n’en porteront donc pas tous un sur eux. «  Il y en aura un par équipage de trois agents. Tous n’ont pas à être équipés en toutes circonstances. D’ailleurs, ces objets seront a priori peu utilisés  ».

Le maniement par la police municipale de ces pistolets à impulsion électrique est particulièrement encadré. Les agents ne peuvent en faire usage qu’en cas de légitime défense.

Pour pouvoir porter ce type de pistolet, ils doivent, en outre, passer une visite médicale. Par la suite, ils sont régulièrement suivis par des psychologues de la ligue française sur la santé mentale, association partenaire de la police municipale.

 C.P.

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