Le Raid intervient en cœur de ville pour un forcené
À la mi-journée hier, un père de famille s’est retranché chez lui avec son fils de deux ans. Il menaçait de «tout faire sauter». Le Raid a obtenu qu’il se rende.
Un individu qui s’était retranché chez lui en menaçant même à un moment de tout faire sauter, a été finalement été convaincu par le médiateur du Raid de se rendre aux forces de l’ordre. L’expression en la circonstance semble parfaitement adaptée : branle-bas de combat hier à la mi-journée en centre-ville. À l’heure du déjeuner sur une terrasse de bar ou de restaurant, devant des passants et riverains sidérés, de longs véhicules aux vitres fumées immatriculée 31 ou 78 déboulent face à l’ancien couvent des Cordeliers, et au plus près des fenêtres de la chambre de commerce. Ils sont suivis ou précédés de voitures de police nationale et municipale. Une équipe de GRDF arrive dans la foulée pour interrompre l’alimentation d’un immeuble. Des lycéens et collégiens se précipitent sur le plateau qui domine la rue Camille-Desmoulins smartphones à la main prêts à capturer les scènes qui s’offrent à eux. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tout le secteur est bouclé. Zone sécurisée, on ne passe plus !
Son petit garçon de 2 ans dans les bras, un jeune homme de 22 ans s’est retranché au N° 4 de la rue Joseph-Bara : une ruelle en fait, pendiculaire à la rue Demoulins et à la rue Bazillac. Le scénario craint la veille par les services du commissariat n’a hélas pas manqué son rendez-vous. En effet, la veille dans l’après-midi, le jeune homme défavorablement connu pour des faits de violences s’était vu signifier la décision d’un juge : le retrait immédiat de son enfant de 2 ans au profit de son ex-compagne. Lorsque le commissariat auscitain a pris contact avec lui, au vu de l’état d’énervement de l’intéressé, les policiers ont vite compris que ça ne pouvait pas se passer en douceur. Le commandant Maryline Blondelot a donc opportunément décidé de faire appel au soutien d’une équipe du Raid toulousain. Lequel n’était visiblement pas de trop. La négociation a tout d’abord abouti à la libération de l’enfant vers 13 h 10. Le père s’est rendu sans violence dix minutes plus tard !
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