Le « violeur de la Sambre » aurait fait de nouveaux aveux
Dino Scala prenant la pose avec les joueurs du club de football local, qu’il présidait. Photo L’Observateur de l’Avesnois/AFP
Dino Scala, dit « le violeur de la Sambre », aurait avoué son implication dans 22 nouveaux faits d’agressions sexuelles et viols. Il est déjà mis en examen pour 19 faits du même type.
Déjà mis en examen pour 19 viols et agressions sexuelles, Dino Scala, dit « le violeur de la Sambre », aurait avoué son implication dans 22 nouveaux faits d’agressions sexuelles et viols, lors de deux nouvelles auditions les 21 et 22 juin dernier, révèle Le Point.
Lors de ces auditions réalisées fin juin par les enquêteurs de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille, l’homme serait décrit comme un « chasseur », qui multipliait les repérages avant de s’en prendre à ses victimes.
Il avait évoqué « une quarantaine » de victimes
Interpellé fin février devant son domicile de Pont-sur-Sambre (Nord), le père de famille de 57 ans avait été mis en examen et écroué dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en 1996. Agent d’entretien de profession à Jeumont (Nord), près de la frontière belge, il a été confondu par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille à la suite d’une ultime agression le 5 février à Erquelinnes (Belgique), commune jouxtant Jeumont, de l’autre côté de la frontière.
Lors de sa garde à vue, Dino Scala avait évalué le nombre de ses victimes à « une quarantaine », selon le procureur de la République de Valenciennes Jean-Philippe Vicentini.
Après la médiatisation de l’affaire, les enquêteurs ont recueilli les témoignages de 44 victimes de viols et agressions perpétrés entre 1998 et 2018, pour la plupart dans la vallée de la Sambre. Ils cherchent à déterminer si certains de ces actes ont un lien avec Dino Scala.